Ces derniers jours, la presse et les médias locaux, ont fait le tour des lycées de l’académie, accueillis par l’institution qui entendait montrer à quel point, malgré la crise, elle donnait encore du sens aux épreuves de baccalauréat. Des articles par dizaines en 24h et pas un mot sur ce que le bac est devenu et ce qui l’attend...
Analyses
Articles de cette rubrique
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La mascarade du BAC Blanquer·e
Le ministre Blanquer·e cherche quoi qu’il en coûte à maintenir les épreuves terminales du Baccalauréat, afin d’asseoir sa réforme pourtant massivement rejetée par la profession ainsi que par les lycéen·ne·s.
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Mesures d’urgence sociale : déjà un an de perdu par le gouvernement
Il y a un an le gouvernement prenait la décision d’un confinement de la population pour faire face à l’explosion de la pandémie de COVID-19. Bien sûr, la gestion d’une telle situation est forcément très compliquée. Mais ça l’a été d’autant plus que le pouvoir politique et économique défend ses intérêts, et ceux des capitalistes !
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Moderne, adaptable, précaire... l’avenir
Savez-vous quel sort est fait aux contractuel·le·s, en ces temps de pandémie où alléger les classes serait tellement souhaitable ?
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De la grenaille pour l’éducation
Blanquer a annoncé dans le JDD le lancement d’un "Grenelle des professeurs" pour revaloriser le salaire des enseignant·e·s et leurs conditions de travail. La bonne blague. Le même Blanquer qui n’a répondu au suicide de Christine Renon et de tant d’autres qu’en enfonçant le clou de sa politique rétrograde. Celui là. Et il va pondre quoi cette fois ?
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Rentrée et maltraitance institutionnelle
« Non-titulaires » : catégorie administrative de l’Éducation nationale regroupant de nombreux personnels (AESH, AED, Contractuel·le·s enseignant·e·s et administratif·ve·s) dont le point commun est d’être méprisé·e·s et maintenu·e·s dans une situation de précarité par un ensemble de facteurs : salaires indécents, temps incomplets imposés, instabilité professionnelle, carrière inexistante, pressions hiérarchiques constantes, oublis réguliers de la part de l’administration, gestion inhumaine (liste non exhaustive).
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Éducation : Dénigrement chronique, reprise en main autogestionnaire !
Une campagne de dénigrement des personnels enseignant·e·s a cours dans un certain nombre de medias depuis plusieurs semaines. Le ministre Blanquer a lui-même décidé de livrer (encore) les personnels à la vindicte populaire.
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Je suis en rage
Je suis en rage contre un président de la République qui a multiplié pendant des semaines les signaux contradictoires. Je suis en rage contre les politiciennes et les politiciens qui se sont succédé durant des années. Je suis en rage contre le président de l’université de Lorraine. Je suis en rage contre moi-même.
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Plan social à Presstalis : les salariés payent 50 ans de stratégie patronale !
Le 6 Février Prestaliss annonce 728 suppressions de postes, sur 905 encore existants, à Paris et en province. 80% des emplois seraient rayés. La raison invoquée est le manque d’argent. La restructuration tourne à la braderie, les centres de diffusion régionaux sont vendus à des opérateurs privés, la structure de diffusion est bradée à la découpe.
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Témoignages de deux futur-ex-pensionné·es
Une lectrice et un lecteur de RésisteR !, elle retraitée, lui pas encore, relatent l’écart entre la situation qu’ils pouvaient anticiper pour leur retraite au moment de leur embauche, et celles qui sont advenues au fil des réformes.
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Sale temps pour les patrons ?
L’actualité française nous vient du Royaume-Uni… le Brexit ? Non, ce fait divers est déjà oublié des journaux télévisés français ! Le drame qui se joue ces dernières semaines en Grande-Bretagne, c’est le renoncement princier d’Harry et de Meghan. Les médias du monde entier relaient l’info. La France, ce grand pays qui a coupé les têtes couronnées des reines et des rois et autres aristocrates au sang bleu, expédie ses meilleurs « envoyés spéciaux » recueillir le moindre scoop, le plus petit ragot dans les couloirs et les alcôves des châteaux d’Elisabeth II.
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Conversations
La grève continue. Les réformes surgissent une par une. Les moyens d’action se multiplient. Le conflit social traverse les rues, les différentes sphères sociales aussi, en pénétrant les petites conversations entre les collègues. Si certain.e.s sont entouré.e.s de complices et de sympathisant.e.s, d’autres subissent les discours méprisants.
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Suicides au travail : le ministère s’en balance !
Début septembre 2019, SUD Éducation publiait un 4 pages intitulé "Ne laissons pas le travail nous tuer" pour dénoncer l’organisation du travail et le management pathogène dans l’Éducation nationale. Un mois plus tard, les suicides de Laurent Gatier, Frédéric Boulé et Christine Renon nous ont malheureusement prouvé que cette question est centrale.
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9 janvier : Une manifestation historique ?
Une analyse politique saupoudrée d’une lecture historique afin de penser les perspectives du mouvement social local.
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Pas de retraite sans grève générale
Retour sur l’impact de la réforme des retraites pour les personnels de l’Éducation nationale.
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Pourquoi faut-il absolument se mettre en grève et aller manifester jeudi 9, samedi 11 janvier et les jours suivants.
Il faut aller manifester parce que de toutes les réformes des retraites que nous ayons connues, celle-ci est la pire. Il faut le faire massivement, le faire continûment, le faire avec conviction, ne pas se décourager, rester solidaires, parce que cette contre-réforme est une horreur.
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Regagner en pouvoir quand on est salarié.e
Si nous voulons combattre ce système et construire quelque chose d’autre, ou en construisant quelque chose d’autre, alors je crois qu’il faut que nous ayons une stratégie claire. Ce qui ne signifie pas que cette stratégie doive être figée, rigide, et pensée du début à la fin. Mais nous devons au moins poser nos choix et avoir une réflexion sérieuse sur quel doit être notre combat, en le pensant sur le long terme. Ne pas agir au jour le jour, ou uniquement séquence par séquence ; mais réfléchir vers quel horizon nous voulons aller, comment, avec qui, et pourquoi. Or j’ai l’impression que c’est ce qui nous manque beaucoup en ce moment.
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Considérations sur les manifestations nancéennes
Depuis le début du mouvement social contre la réforme des retraites à Nancy, les manifestations s’enchaînent et ne se ressemblent pas tout à fait.
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Serial killers en col blanc !
Dans quelques jours, à la mi-juillet, le verdict tombera dans l’indifférence estivale habituelle. Seuls, bien seuls, les familles des victimes, les travailleurs d’Orange, ex-France Telecom, et leurs représentants, qui se sont toutes et tous portés « parties civiles », sauront s’ils ont été entendus par la justice.
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Loi de casse de la fonction publique
L’irruption des Gilets Jaunes a remis la question sociale au cœur du débat public. La contestation s’est dressée sur les ronds-points des zones rurales et périurbaines où ont convergé les laissé·es pour compte de trois décennies de réformes libérales. Grâce aux Gilets Jaunes, plus personne ne peut ignorer les ravages de la désindustrialisation et du démantèlement des services publics dès qu’on s’éloigne un peu des préfectures et sous-préfectures.