La solidarité en destination des personnels hospitaliers de nos hôpitaux et Ehpad est un geste qui faut chaud au coeur dans les conditions sanitaires nées de la pandémie
La crise sanitaire du coronavirus met en première ligne les personnels hospitaliers de nos hôpitaux et Ehpad. Dans ce contexte tendu, ces personnels font preuve d’un dévouement et professionnalisme qui force le respect quand on connait l’état de l’hôpital public en France [...]
En pleine crise et pour combler les erreurs des autorités, la #solidarité nationale s’est organisée. [...]
Dans la solidarité à venir en aide aux personnels hospitaliers, il y a des gestes de réconforts sincères venant d’artisans qui livrent gracieuses des croissants, sandwichs, repas ou boissons. Merci aux boulangers et/ou restaurateurs, par exemple.
En revanche, il y a aussi des gestes calculés.
Quand la fondation Vinci offre des colis aux soignants, cette bonne action a-t-elle besoin d’une communication du groupe Vinci ? Le boulanger de votre quartier fait-il une publicité des croissants qu’il offre à l’hôpital proche de lui. La réponse est non. Il le fait sans arrière-pensée.
Dans le cas de Vinci, l’action d’offrir des colis ne rend pas l’entreprise plus vertueuse. Une multinationale comme elle, ne fait jamais rien gratuitement. Si l’entreprise veut montrer une réelle empathie sociale, qu’elle commence par payer ses impôts à sa juste valeur en stoppant l’évasion fiscale. Que ses actionnaires décident de reverser leurs dividendes dans les caisses de l’Etat pour soutenir les services publics… Oui, là nous pourrions applaudir. Sinon, ça ne reste que de la poudre de perlimpinpin pour tromper les gens.
Ce qui vaut pour Vinci, vaut pour la plupart des multinationales. Dénoncer Vinci « ET son monde », c’est travailler aux jours d’après, pour éviter de revenir aux jours d’avant.
Source : zaddumoulin.fr
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