Après manger, une partie de foot improvisée fut interrompue par deux gendarmes, demandant instamment de bouger la table, qui « gênerait les déplacements sur la voie publique. » Après leur avoir opposé un refus cordial mais ferme, assurant que nous écarterions la table pour laisser passer les tracteurs et moissonneuses (promesse tenue avec assiduité et célérité tout au cours de la soirée) , la fête se poursuivit tranquillement avec une partie de bowling-pétanque, alors que la patrouille suivante contournait la maison, provoquant quelques rires.
La coupure Dubois
C’est quelque peu après la tombée de la nuit que nous reçûmes la visite du bien connu commandant de gendarmerie Bruno Dubois (dont on peut admirer les exploits ici, ici, et là), accompagné d’une patrouille, de trois fourgons de gendarmerie mobile, ainsi que d’une unité du PSIG, pour demander militairement le dégagement de la voie publique, où trônait toujours le meuble coupable. Ce n’est qu’après une heure de pourparlers, infructueux mais rendus tendus par l’éclairage et les caméras de l’équipe bleue, que nous décidons de les ignorer pour se remettre à danser et à chanter, toujours autour de et sur la table.
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