Le rendez-vous Grand-Est était donné place Carnot pour une manifestation déclarée évitant soigneusement le centre ville où se tenait le Livre sur la Place.
Pour une rentrée et un mouvement manifestant tous les samedi depuis presque un an, on peut dire qu’il y avait encore du monde de mobilisé. Plus de mille personnes ont ainsi participé à une manifestation déterminée, prête à perturber le plus possible.
En face, comme à son habitude, la Préfecture n’a pas lésiné sur les moyens pour réprimer les manifestant·e·s, et la pression policière était bien présente tout du long de la manifestation, avec notamment la présence d’un gendarme de la section drones, pilotant son engin au-dessus des manifestant·e·s.
Face à cette pression bien organisée, la tension monte et, pour disperser des plus déterminé·e·s s’éloignant du parcours officiel, des grenades lacrymogènes et GLI-F4 sont systématiquement tirées dès le quai Saint-Georges.
Plus loin, après un face à face devant le commissariat Boulevard Lobau, prenant prétexte de quelques fumigènes colorés jetés à leurs pieds les flics n’ont pas hésité à gazer massivement, sans se préoccuper de l’hôpital Saint-Julien juste à côté, dont la cour s’est trouvée totalement envahie par les gaz. Les patient·e·s en soins palliatifs et les personnels soignants ont dû apprécier...
En passant devant la caserne des pompiers, les GJ ont montré leur soutien à ces derniers, qui sont en grève depuis quelques jours. On a pu voir des signes de remerciement par les fenêtres.
Au niveau de la gare, les gilets jaunes souhaitent marquer un point d’arrêt et bloquent longuement le tram. Illes sont repoussé·e·s par les CRS à coups de bouclier et de matraques, ainsi que de lancers de grenades. Plusieurs personnes sont blessé·e·s.
À l’arrivée, les forces de l’ordre, souhaitant faire payer leur ténacité aux GJ, inondent la place de lacrymo sans aucune raison.
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