Présence inquiétante de membres d’extrême droite de Reims
Des membres de groupes d’extrême droite de Reims ont été identifiés parmi les participants, suscitant des inquiétudes au niveau local. La présence de ces Rémois souligne un rapprochement entre les groupes royalistes et les hooligans néonazis de Reims, et illustre la capacité de ces mouvements à mobiliser des individus à travers toute la France et l’Europe.
Parmi les participants, Alexandre R., membre du groupe MesOs [2], a été identifié. Alexandre R. s’était déjà fait remarquer lors de l’attaque [3] contre le cortège du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) durant le mouvement des Gilets Jaunes à Paris en janvier 2019. Lors de l’acte XI des Gilets Jaunes, un groupe de cinquante militants d’extrême droite, identifiés comme les "Zouaves", avait agressé le cortège du NPA, blessant plusieurs militants à l’aide de poings américains et de pierres. Alexandre R. avait utilisé un câble de chantier comme un lasso pour attaquer plusieurs manifestants.
Alexandre R. sera reconnu au C9M comme membre du service d’ordre.
Du coté des manifestants, les membres des MesOs étaient reconnaissables avec leurs t-shirts "MesOs Reims Hooligans", imitant le logo de "The North Face".
Honorin D. s’était rapproché des royalistes de l’Action Française Reims (devenue Remes Patriam) durant les manifestations contre le pass sanitaire [4].
Benjamin S. avait fait aussi une apparition chez le Renouveau Francais. [5]
Theo B-V. lui est plutôt connu pour envoyer des menaces de mort sur les réseaux sociaux et pour avoir collé des affiches avec le RNJ51 (Rassemblement National Jeune 51). [6]
Toujours chez les MesOs mais loin dans le cortège, Yann D. a participé à la manifestation sans cacher son visage. Il s’est déjà fait remarquer dans une vidéo [7] diffusée sur une chaîne de télévision nationale, où on le voit chanter "Joyeux naziversaire" à son ami Hadrien Maine, portant une kippa, tandis que leurs amis, dont Marc De Cacqueray-Valmenier, à l’arrière faisaient des saluts nazis. Yann D. a également fréquenté des néonazis expérimentés en sport de combat, tels que Tomasz Skatulsky, Yanek Czura, Gaëtan Le Bris et Joël Moret. [8]
Présence de Remes Patriam
Jules B., membre du groupe Remes Patriam, a également été reconnu lors de la manifestation néonazie du C9M. Remes Patriam, fier d’avoir participé à cet événement, a rapidement publié des stories sur Instagram pour s’en vanter.
Jules B., avait déjà fait parler de lui en attaquant [9] avec Pierre-Alban B. également à Remes Patriam et des militants de UNI Reims, des étudiant-e-s de Reims lors d’un blocage pour protester contre la réforme des retraites.
La manière dont ces groupes violents se coordonnent et s’organisent est alarmante. Nous ne pouvons pas permettre à ces groupes de gagner en influence. Il est crucial de ne pas les laisser infiltrer nos villes. Ils se structurent pour commettre des actes de violence [10] et répandre leur propagande [11] sous le regard indifférent des élus locaux, sans que personne ne réagisse.
Un appel à l’action
La nécessité de lutter contre l’extrême droite est plus urgente que jamais. Les organisations progressistes et antifascistes doivent unir leurs forces pour éradiquer l’extrême droite sous toutes ses formes.
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