Vous n’avez pas eu de personnel hospitalier, vous aurez des flics

Nancy (54) |

Macron a confirmé une augmentation des effectifs de la police. 35 de plus en Meurthe-et-Moselle.

Dans un tweet il annonce : « Davantage de sécurité implique de déployer plus de forces. 6 200 policiers et gendarmes ont été recrutés depuis 2017. Ce nombre sera porté à 10 000 d’ici 2022. »

Le délinquant sexuel qui nous sert de ministre Gérald Darmanin avait déjà annoncé la création de postes de policiers et gendarmes supplémentaires en Meurthe-et-Moselle le 30 mars dernier. C’est désormais confirmé avec au total, dans le département, 35 postes.

La préfecture se réjouit [1] de ces renforts qui « lutteront en priorité contre l’insécurité du quotidien et le trafic de stupéfiants ».

Nous voilà tou-te-s rassuré-e-s, il faut dire que depuis un an nous portons des masques pour nous protéger de la fumée venant des gros bédos que s’envoient les jeunes. Si on se confine c’est pour lutter contre les vols à l’arrachée. Et si on vaccine c’est bien pour éviter les radicalisations. Tout cela sera donc bientôt fini !

On se fout de notre gueule ! On arrive à créer des postes de condés mais pas de soignants. Au CHU de Nancy on perd encore 15 postes ! [2]

Cela prouve bien que c’est une volonté politique de faire mourir les hôpitaux et de taper sur tous les mouvements sociaux voulant les défendre.

Mais quand on sait qu’en plus la demande de képis viens d’un élu PCF du département, M. Pierrick, maire de Villerupt, on peut vraiment se dire qu’il n’y a plus d’espoir dans cette gauche de salon qui a oublié que la délinquance vient des inégalités sociales.

Une seule solution, la révolution.