Le 23 avril nous manifesterons pour l’abrogation de la réforme de l’assurance chômage.
Parce que cette réforme d’une violence inouïe va immédiatement impacter la vie de plus d’un million de personnes, en baissant drastiquement leurs indemnités. Parce que l’allongement des seuils d’ouvertures de droits va en toucher des centaines de milliers supplémentaires. Parce que l’État se permet des économies sur le dos des plus précaires. Parce qu’après elles et eux, les travailleur·euse·s en emploi discontinu et les intérimaires, viendra notre tour à toutes et tous.
Le 23 avril nous manifesterons contre les licenciements et les suppressions de postes.
Parce qu’il n’est pas question que nous soyons jeté·e·s à la rue par des entreprises sous perfusion d’argent public. Parce que le travail doit être réparti entre tou·te·s plutôt que de reposer sur l’exploitation toujours plus féroce de quelques un·e·s.
Le 23 avril nous manifesterons contre la précarité.
Parce que nous refusons que les contrats précaires et les bas salaires broient la vie de millions de salarié·e·s et leur famille. Parce que nous refusons que des centaines de milliers d’élèves, d’étudiant·e·s, soient plongé·e·s dans la misère. Parce qu’il nous est insupportable que s’allongent chaque jour les files d’attente des distributions alimentaires.
Le 23 avril nous manifesterons pour notre système de santé.
Parce qu’il est inacceptable de faire payer à la population le coût de la crise sanitaire quand, dans le même temps, des hôpitaux sont démantelés et des lits fermés par milliers. Parce qu’il est inadmissible de maintenir le personnel soignant en sous-effectif criant, dans des conditions de travail et de salaire indignes. Parce qu’il est inconscient d’abandonner la production de médicaments aux quelques géants pharmaceutiques qui en tirent profit.
Le 23 avril nous manifesterons pour défendre tous nos biens communs.
Parce que nous exigeons une juste répartition des richesses. Parce que nous n’acceptons plus que les politiques d’austérité et les contre-réformes libérales démantèlent nos services publics. Parce qu’il est temps que l’intérêt général prime sur les intérêts particuliers de la classe dominante.
Le 23 avril nous manifesterons pour reprendre le contrôle de nos vies.
Parce que ce n’est qu’un début. Parce nous sommes déterminé·e·s à gagner.
Le 23 avril nous manifesterons. Dans la rage. Mais aussi dans la joie.
- Vendredi de la Grosse Colère / vendredi 23 avril / 14h30 – 18h15
- Rdv à 14h30 au Théâtre de la Manufacture 54000 Nancy
- Départ 15h pour une déambulation ponctuée de happenings et des Bourdons de la Colère !
- Final 16h30 – Place Simone Veil (gare), Le Grand Monopoly des Précaires + Chorale des occupant.e.s
- Code vestimentaire : Noir / Instruments, craies, banderoles...
Compléments d'info à l'article