Le monde voit Israël bombarder la bande de Gaza dans une entreprise de vengeance de la plus grande brutalité, la transformant en enfer sur terre. Israël a rendu la bande de Gaza invivable, détruisant les infrastructures, les lieux de soins, d’éducation et de culture, détruisant l’environnement et l’agriculture, effaçant son histoire multimillénaire. Israël utilise la famine, la privation d’eau, de médicaments et d’assistance médicale ou encore la violence sexuelle comme des armes de guerre : ce, contre 2,3 millions de civils ciblés délibérément, en violation du droit international et de tout sens moral.

N’oublions pas la Cisjordanie : une répression terrible avec presque 600 assassinats depuis le 7 octobre et près de 10 000 prisonnier·es politiques, 680 check-points, de nouveaux avant-postes et colonies, des communautés déplacées de forces, des milliers d’hectares confisqués, la violence de colons qui incendient champs et villages, tuent ou volent le bétail… L’agression lancée par Israël est bien une guerre totale contre tout le peuple palestinien.

Un cessez-le-feu, trop attendu, est indispensable. Mais ce ne sera qu’une première étape pour arrêter le génocide. Une étape qui permettra aux rescapé·es de reprendre leur souffle et de ne plus vivre dans une terreur permanente. Une étape qui devra être suivie d’une intervention humanitaire massive pour mettre fin à la famine et rétablir un semblant de conditions propices à la vie.

Mais le cessez-le-feu ne sonnera pas la fin du génocide qui pourra à tout moment s’accélérer ou reprendre à bas bruit, tant à Gaza qu’en Cisjordanie.
Le cessez-le-feu ne sonnera pas la fin du génocide et encore moins la fin de l’apartheid, deux crimes au service du projet colonial d’Israël. L’objectif de confisquer toujours plus de terres en en chassant toujours plus de Palestinien·nes n’a pas disparu. Bien au contraire, ce colonialisme de peuplement-remplacement est revendiqué avec toujours plus de violence et de véhémence par l’extrême-droite suprémaciste israélienne. Il est à l’œuvre comme jamais depuis 1967.

Lors de cette action de rassemblement :

• Exigeons un cessez le feu ;
• Exigeons une mobilisation pour éviter une catastrophe humanitaire encore plus grande ;
• Exigeons de la France, de l’Europe qu’elles adoptent des sanctions contre Israël comme elles ont su le faire avec la Russie ;
• Exigeons la libération des otages israéliens de même que la libération des milliers de prisonniers politiques palestiniens.
• Exigeons le retrait d’Israël de la bande de Gaza ;
• Exigeons l’arrêt de la colonisation et de la confiscation des terres, comme l’ exige la Cour Internationale de Justice.
• Exigeons la réalisation du droit à l’autodétermination des Palestinien·nes.
• Exigeons la reconnaissance par la France de l’Etat palestinien, comme l’ont fait 133 pays, dont récemment la Norvège, l’Irlande et l’Espagne.

Il n’y aura pas de paix au Proche-Orient sans justice et sans liberté pour le peuple palestinien.

Plus que jamais, portons haut leur drapeau palestinien.