Macron, avec sa clique, joue la montre et refuse de reconnaitre sa défaite lors des dernières élections législatives. Pourtant, c’est un véritable rejet de sa politique antisociale, anti-écologique et autoritaire qui s’est exprimé dans les urnes. Alors, il manœuvre et magouille afin de garder le pouvoir, avec un objectif, qui lui est assigné par ceux qu’il représente – les capitalistes et le patronat : faire en sorte que le programme du Nouveau front populaire (NFP) ne puisse surtout pas être mis en œuvre :
- Augmentation du SMIC et des salaires, abandon de la réforme de
l’indemnisation du chômage - Rétablissement de l’ISF et mise en place d’une fiscalité plus juste
- Défense des services publics par un refinancement massif
- Abrogation de la loi retraite de Macron Planification écologique
- Etc.
Qui peut croire que Macron et le bloc libéral, même élargi à sa droite ou (légèrement) à sa gauche, mettra en œuvre spontanément ce programme qui est arrivé en tête dans les élections ? On a vu l’année dernière comment il se fichait de l’avis des 75% de la population ou des 95% des salarié·e·s qui s’opposaient à sa réforme des retraites.
Qui peut croire qu’un gouvernement du RN mettrait en application de telles mesures ? On a vu l’imposture sociale de ce parti lors de la campagne durant laquelle il n’a fait que renoncer aux quelques « mesurettes » sociales qui lui servaient de faible vernis et on connait son opposition à l’écologie.
C’est un véritable déni de démocratie de la part de Macron, qui refuse de nommer un ou une 1er Ministre issu·e de la coalition qui est sortie première des urnes, à savoir le NFP, pour mener cette politique – qui rompt avec les 7 ans de politique libérale de la macronie, les 5 ans de hollandisme, et celles des mandatures précédentes.
Au final, nous n’aurons que ce que nous irons arracher par nos mobilisations, tous ensemble, dans les entreprises et établissements publics, dans nos quartiers populaires et dans la rue, dès maintenant et dans les semaines et mois à venir.
L’histoire le montre : la bourgeoisie, les capitalistes, le patronat et leurs représentants politiques ne comprennent que le rapport de force et ne respectent les résultats des élections et des scrutins que lorsque ceux-ci vont dans leur sens.
C’est pourquoi nous appelons à participer au rassemblement devant la préfecture de Nancy, place Stanislas, jeudi 18 juillet à 18h00, et à commencer à nous mobiliser et à nous organiser dans les semaines à venir, et lors de la rentrée de septembre où d’autres initiatives seront annoncées.
A l’appel de
UL CGT de Nancy – FSU 54 – Solidaires 54 – NPA L’Anticapitaliste 54 – LFI 54
Comité local du NFP
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