Rassemblement des ambulancier·e·s devant l’ARS

Nancy (54) |

Ce jeudi 1er juillet, les ambulancier·e·s du CHRU de Nancy se sont rassemblé·e·s devant l’ARS pour protester car iles sont, comme d’autres, les grand·e·s oublié·e·s du SEGUR de la santé.

Les ambulancier·e·s hospitalier·e·s se chargent des missions de transport sanitaire ou d’urgence dans le cadre du SMUR. En première ligne depuis le début du COVID-19 pour assurer la continuité des services et de leur missions 24h/24 et 7j/7, iles ne sont pourtant pas reconnu·e·s et sont encore classé·e·s dans la filière ouvrière et technique de catégorie C.

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Depuis 2007, iles sont pourtant titulaires d’un diplôme d’état qui leur permet d’assurer les geste adaptés à l’état des patient·e·s dans toute situation d’urgence, d’apprécier l’état des patient·e·s, ou encore d’établir une communication adaptée avec les patient·e·s et leur entourage.

Cette situation fait qu’iles ne bénéficient pas des mesures prises par le SEGUR de la santé envers les soignant·e·s.

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Afin de faire valoir leur savoir-faire, iles demandent l’intégration de la filière soignante et un passage en catégorie B faisant écho aux revalorisations salariales des accords du SEGUR. Pour cela, les ambulancier·e·s se sont réuni·e·s sirènes hurlantes à 13h devant l’ARS Grand Est, comme l’avaient fait les assistant·e·s social·e·s avant elleux le 15 juin dernier.

Il est cependant dommage de voir que chaque métier lutte dans son coin sans penser à un mouvement global qui profiterait à toutes et tous au CHRU. On peut même imaginer une agglomération des luttes avec le mouvement très suivi à l’hôpital contre la suppression des RTT pour les métiers dit support.


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