Point non exhaustif sur la repression des Gilets Jaunes en Lorraine

Nancy (54) |

L’Etat a peur et cela se voit par sa répression féroce.

Le 24 novembre 2018, deux interpellations après l’intervention des gendarmes pour débloquer le rond-point de Sainte-Marie-aux-Chênes, le tribunal relaxe totalement l’un et partiellement l’autre qui repart avec 4 mois fermes à faire plus tard sous bracelet électronique.

Samedi 22 décembre, première manifestation régionale à Nancy, 400 munitions tirées par policier·e·s et gendarmes, dix interpellations et plusieurs blessé·e·s.

Suite à la tentative de blocage du site d’impression de L’Est Républicain le vendredi 4 janvier au soir à Houdemont, 4 gardes à vue, pour « participations à un attroupement (avec ou sans arme suivant le cas) par une personne dissimulant volontairement son visage (pour deux d’entre eux) après sommation de se disperser, rébellion et dégradation de bien public ».
Ils ont tous été présentés le dimanche devant un juge des libertés et de la détention qui les a placés sous contrôle judiciaire. L’audience est fixée au 13 mai.

Le 5 janvier, huit mois fermes pour un SDF « gilet jaune » qui a riposté à coup de bouteille après s’être fait gazer.
Le 5 janvier toujours, lors de la manifestation à Epinal, de nombreux blessés, dont plusieurs victimes de tirs au-dessus de la ceinture. Quelques grenades de désencerclement explosent à proximité d’enfants. Plusieurs personnes ont été placées en garde à vue suite à la manifestation.

Jeudi 10 janvier, le RAID est intervenu à Pont-à-Mousson, à 6h du matin, pour interpeller un GJ soupçonné de s’en être pris à une voiture de police lors de la manifestation régionale du 5 janvier à Epinal. Les flics étaient armés comme pour une opération antiterroriste.

Six mois d’emprisonnement, dont deux mois fermes avec mandat de dépôt pour un gilet jaune après la manifestation à Bar-le-Duc du 12 janvier, identifié comme ayant lancé un caillou vers les forces de l’ordre.
Toujours le 12 un Lunévillois arrêté pour avoir posté une vidéo ne plaisant pas à l’Etat.
Au moins deux manifestant·e·s ont été blessé·e·s samedi 12 à Bar-le-duc, les gilets jaunes ont été empêchés de pénétrer dans le cœur de ville par les forces de l’Ordre. L’Est Républicain nous fera croire qu’il y a eu plus de blessés du coté policier.
Huit interpellations durant la manifestation dans la ville préfecture de la Meuse dont quatre gardes à vue levées, après un classement sans suite.
Encore le 12, onze gilets jaunes de Forbach ont été interpellés pour entrave à la circulation à proximité du magasin Auchan, rue Nationale, puis libérés dans la soirée.

Samedi dernier comme le précédent, la police a empêché les GJ de manifester à Nancy. Un avocat a même été interpellé et placé en GàV parce qu’il a rappelé leurs droits aux GJ nassés place de la République.

  • Acte XIV.

    Deux GJ ont été interpellées aujourd’hui dans le centre-ville de Nancy, si ajoutent cinq arrestations pour entrave à la circulation durant la journée en Meurthe-et-Moselle.

  • Acte XII, des blessé-e-s et des arrestations samedi à Nancy

    Lors de la manifestation d’hier, beaucoup d’arrestation, 13 selon la préfecture.
    Il y a eu aussi de nombreux-e-s blessé-e-s suite à l’utilisation de gaz lacrymogène et de LBD40.

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    Il faut aussi noter la peine de 6mois ferme pour un jeune Messin pour un jet de pierre sur des policiers suréquipés lors de la dernière manif des Gilets jaunes à Bar-le-Duc.

  • De la prison avec sursis pour des participants à la manif de samedi

    Aujourd’hui trois personnes arrêtés samedi lors de l’acte X à Nancy sont passés au tribunal en comparution immédiate.
    L’un pour avoir résisté lors de sont arrestation alors qu’il chantait place de la République.
    L’autre pour avoir lancer une cannette.
    Le troisième pour avoir simplement renvoyer les palets de lacrymogène à leur envoyeur.
    Ils ont reçu une peine de 2, 3 ou 4 mois avec sursis selon les cas.

  • Une Interpellation samedi à St Avold

    Un Gilet jaune arrêté, il aurait agressé un journaliste du Républicain lorrain lors de la manifestation.

  • Bilan de la manifestation de samedi à Nancy

    Une dizaine arrestation dont plusieurs très violentes.

  • Un an d’emprisonnement dont 6 mois avec sursis et mise à l’épreuve.

    Mercredi 29 janvier, un GJ sort du tribunal de Metz avec un an d’emprisonnement dont 6 mois avec sursis et mise à l’épreuve. Il était jugé pour des dégradations de biens publics et des violences sur les forces de l’ordre lors de l’acte VII à Metz.