Ce 22 mars a commencé par le blocage du campus de la fac de lettres, c’est une date importante pour cette mobilisation.
Action pensée dans une perspective de convergence avec les cheminots et les autres secteurs en lutte et même si l’est républicain n’en parle pas un cortège de plusieurs centaines d’étudiant-e-s et de lycéen-ne-s est parti de la fac vers midi pour rejoindre la manifestation prévue au départ de l’hôpital central.
Sur place, une très large intersyndicale avait appelé à une manifestation massive, les motifs de mécontentement sont nombreux (salaires, dégradation des conditions de travail...) et les menaces du gouvernement très concrètes, avec la perspective de suppression de centaines de milliers de postes dans les prochaines années. Certains secteurs comme les hôpitaux sont déjà dans une situation catastrophique avec notamment des services d’urgences complètement saturés.
Les cheminots étaient peu nombreux-euses, un appel national à manifester sur Paris explique cette faible présence. Ils et elles luttent contre la suppression de leur statut et la préparation de la privatisation de la SNCF, mais il-elles ne sont pas seul-e-s et peuvent compter sur le soutien d’usager-e-s solidaires !
Aux côtés de ces trois principaux pôles, plusieurs autres secteurs ont décidé de rejoindre la mobilisation ce jour, avec des appels plus ou moins larges, par exemple dans le secteur associatif, le commerce et les services ou encore l’énergie.
Au début du rassemblement le maire socialiste de Vandœuvre M. Stéphane Hablot a du sortir du cortège. Il faut dire que beaucoup de manifestant.e.s ont une dent contre le parti socialiste. Il quittera la manifestation, avant qu’elle ne commence, en proférant une insulte homophobe, voire sexiste, envers un manifestant.
Malgré la pluie le cortège était motivé, particulièrement les étudiant-e-s et lycéen-ne-s, enchaînant les slogans dénonçant la sélection à la fac prévue par les prochaines lois du gouvernement.
La manifestation s’est finie place Stanislas par une chaîne humaine autour de l’hôtel de ville pour dénoncer la fermeture du local de l’UL CGT par la mairie, mais on pouvait y voir et y entendre beaucoup d’autres revendications.
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