Donald Trump est revenu à la tête des États-Unis avec cette fois, dans ses bagages, le pro-nazi Elon Musk : les milliardaires révèlent leur vrai visage. Leur programme peut se résumer en un slogan : "Tout le pouvoir pour les hommes blancs et ultrariches". Leur projet de société, c’est de renforcer les inégalités et les hiérarchies au mépris des minorités : migrant·es, LGBTQ, peuples natifs et peuples du Sud global. Leur programme immédiat, c’est la fuite en avant colonialiste et extractiviste alors que la planète brûle.

Trump et Musk ne sont pas isolés. Aujourd’hui, l’option autoritaire et fasciste devient favorite des grands industriels, et pas seulement des géants de la tech. Au sommet mondial de Davos ils ont clairement étalé leur admiration du néofasciste argentin Javier Milei. En France, Bolloré est connu depuis des années pour son soutien actif à l’extrême droite, et maintenant Bernard Arnault s’y met. Les régimes démocratiques où les gens peuvent s’exprimer, manifester, s’organiser, cela devient incompatible avec les affaires. Partout on fait rentrer les peuples dans le rang : avec un maximum de pouvoir à la police, à l’armée, demain à des milices pour préserver leur ordre inégalitaire.

Les ultrariches qui dominent le monde ne nous laissent plus de choix. Le capitalisme est en train de sombrer en faisant crever la planète et ils voudraient nous entraîner dans sa chute. Une course de vitesse est engagée. À nous de développer des communs, des alternatives à la prédation privée, de les relier en une alternative globale, de créer et renforcer les liens de solidarité au-delà des frontières. À nous de multiplier les réseaux de résistance populaire aux fascisme, pour la défense des droits fondamentaux de toutes et tous, pour l’émancipation !

11 février 2025