Si les responsables départementaux de Reconquête ! tentent de se démarquer de ce collage, il reste que ce sont bien des supporters de leur candidat Zemmour qui ont commis cet acte, qui en dit long sur ses auteurs. Car l’extrême droite, ce ne sont pas seulement trois candidats aux élections présidentielles (Le Pen, Zemmour, Dupont-Aignan). Ce sont des idées de haine qui se propagent et se banalisent dans la société, qui sont relayées par les médias dominants et qui sont parfois reprises par les gouvernements. Mais surtout, ce sont des idées de haine qui animent des groupuscules fascisants et violents comme le Parti de la France, l’Action française ou le GUD.
Tout le monde a pu voir ces groupuscules à l’œuvre au meeting de Zemmour à Villepinte en décembre dernier, quand ils ont agressé physiquement des militant·es venu·es signifier pacifiquement leur rejet du racisme. Il y a quelques jours, c’est un ancien rugbyman argentin, Federico Martín Aramburú, qui a été assassiné en plein Paris, avec pour suspect principal un militant néofasciste, ancien leader du GUD.
L’extrême droite défend une vision réactionnaire et autoritaire de la société. Elle lutte pour le renforcement des rapports de domination, propage la haine contre tout ce qui ne lui ressemble pas : les étranger·es, les musulman·es, les personnes LGBTQIA+. La violence de l’extrême droite est induite par ses idées. Elle représente un danger pour toute la société.
L’université est et doit rester le lieu de la production et de la transmission des savoirs, un lieu ouvert et solidaire, un lieu qui contribue à la formation et à l’émancipation des jeunes générations. Ses valeurs sont incompatibles avec celles de l’extrême droite.
Nancy, le 24 mars 2022
CGT FERC Sup, SNASUB-FSU, SNCS-FSU, SNESUP-FSU, SUD Education, FSE Nancy, Solidaires étudiant-e-s Nancy, UNEF Lorraine
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