Vraiment cette idée des manifs à 10h30 le samedi matin c’est pénible : d’abord pour beaucoup ça ruine la grasse matinée, ensuite on sent bien la volonté de ne pas gêner le petit commerce du centre-ville. Et c’est bien là le problème. On est toujours là, toujours nombreux.ses mais finalement les seules personnes qui sont perturbées par ces manifs du samedi matin... c’est nous qui nous dépêchons pour essayer d’être à l’heure.

La meilleure preuve c’est qu’à 10h30 il n’y avait pas grand monde place de la République. On était peut-être 2500 à 11h00 au moment du départ. Une demi-heure après, rue Saint-Dizier, on était au moins 4000.

L’intersyndicale avait promis de passer à la vitesse supérieure après le 7 mars, on y est prêt.e.s, ça se sent dans les cortèges. Mais l’intersyndicale ne propose rien d’autre que des promenades comme ce samedi 11 mars. Elle écrit au président de la République qui lui répond d’aller se faire voir.

Pour garder l’unité elle ne semble pas capable d’aller plus loin. Il n’est pas raisonnable d’attendre plus de cette intersyndicale tellement coincée dans ses soucis de respectabilité. En face, le gouvernement n’a que faire des règles, des lois et de la politesse. Macron nous méprise et les sénateurs avec lui. Macron est en guerre contre nous.

Alors à nous de multiplier les actions, les tractages, les blocages, de pousser à la grève illimitée. À nous de soutenir les secteurs en lutte. À nous de favoriser les caisses de grève, de les populariser. Nous sommes la solution : seules notre détermination et notre solidarité les feront reculer.

En attendant, c’était quand même bien agréable cette manif sous le soleil...