Ce n’est pas la première fois que le pouvoir joue sur la corde affective pour criminaliser les mouvements sociaux :
Le 14 juin 2016, lors de la plus grosse manifestation contre la Loi travail, la devanture de l’hôpital pour enfants Necker est dégradée. Cet acte isolé (et accidentel) sera monté en épingle afin de condamner l’ensemble des manifestants, ceux-ci étant accusés d’avoir « dévasté l’hôpital Necker » par cet imbécile de Manuel Valls.
Le 11 février 2017, pendant les manifestations qui demandaient justice pour Théo, victime d’un viol policier, la préfecture a sorti un gros mytho pour essayer de retourner l’opinion : les manifestants auraient tenté de brûler vive une famille dans une voiture. Evidemment complétement faux mais plus c’est gros, plus ça passe, ça avait fait la une des journaux avant d’être démenti.
Sur cette nouvelle intox à propos de la Salpêtrière, voici quelques témoignages reçus par mail de personnes sur place hier :
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