C’est un coup de com’ fait sur le dos des idées anarchistes défendues dans le film qui permet surtout au journaliste, Jérome Bourguignon, de brosser un portrait de la candidate expliquant son parcours, soulignant sa fibre écolo et présentant vaguement le programme FI : « Maintenant le peuple ».
L’article manque totalement son sujet, le film de Yannis Youlountas rejette en bloc ce que représente la France Insoumise : l’espoir d’un monde meilleur par les urnes. Il dénonce d’ailleurs très bien le parti SYRIZA (coalition de la gauche radicale grecque) qui, remportant les élections législatives de 2015 sur un programme anti-austérité, a appliqué des mesures d’austérité comme la hausse de la TVA, le recul de l’âge de la retraite à 67 ans de manière rétroactive et la baisse des retraites des fonctionnaires.
Mais le film montre aussi qu’à Thessalonique, des jeunes empêchent les ventes aux enchères de maisons saisies.
En Crète, des paysan·ne·s s’opposent à la construction d’un nouvel aéroport et une "ZAD" commence à voir le jour.
À Athènes, un groupe mystérieux inquiète le pouvoir en multipliant les sabotages.
Dans le quartier d’Exarcheia, menacé d’évacuation, le cœur de la résistance accueille les réfugié·e·s dans l’autogestion.
C’est un voyage en musique parmi celles et ceux qui rêvent d’amour et de révolution, pas d’urnes et de compromis.
L’article de l’est républicain finit par les mots de Mme Léger : « La FI [sera] présente […] partout où on pourra prendre le pouvoir ».
Le film quant à lui nous explique bien que le pouvoir est maudit et qu’il faut le détruire.
Vous l’aurez compris, si j’écris ces lignes c’est surtout pour vous inviter à regarder "L’amour et la révolution" si ce n’est pas déjà fait.
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