Il y avait du monde, pas loin de deux mille personnes, et de la rage exprimée sur les pancartes et dans les slogans. Même si la mobilisation de ce samedi était mondiale suite à l’assassinat de George Floyd, beaucoup de slogans ont dénoncé les violences de la police française : « Zyed, Bouna, Théo et Adama, on n’oublie pas, on pardonne pas ! », « Justice pour Adama » ont été répétés dans les rues du centre-ville.
Les rassemblements et manifestations sont toujours interdits sous prétexte sanitaire mais la préfecture a dû être prise de court puisqu’il y avait très peu de flics visibles, tout juste quelques motards pour accompagner la foule et un cordon pour bloquer l’accès de la place Stanislas... Les manifestant·es ont gentiment fait demi-tour pour reprendre le défilé en ville. Comme quoi, quand il n’y a pas de flics, il n’y a pas de violence.
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