À Metz aussi, pas de fachos dans nos manifs !

Metz (57) |

Dès les premières manifs sur Metz du mouvement social en cours, un groupe d’une quarantaine de personnes composé d’antivaxx, GJ très droitiers, et de quelques figures notables de l’extrême droite locale se rassemblaient autour du camion "Macron Picsou". Ce totem des GJ droitiers puis des antivaxx occupe le terrain depuis plus de 4 ans, notamment lors des sempiternelles manifs du samedi. Lors de la manif du 31 janvier à Metz, Néo Salva, membre de Civitas Moselle, se pavanait sur ce camion, exhibant sa carte du groupuscule antisémite, prenant des selfies pour alimenter ses réseaux sociaux. Face à cette provocation, à la manif suivante, une petite mob antifasciste se formait devant le camion ; le but : empêcher celui-ci de se brancher sur le cortège et le reléguer en queue de cortège. Malgré l’interpellation d’une camarade par la police, le véhicule fasciste ne put pas démarrer.

Le 7 mars, la détermination était plus grande encore, les antifascistes étaient plus nombreux·ses. Ielles attendaient de pied ferme le camion, tenant une banderole où l’on pouvait lire "L’extrême droite est l’ennemie de nos mouvements sociaux". Mais malgré ce cordon sanitaire, les fascistes et autre confus, eux, étaient bien décidés à passer avec leur banderole.
Il y eut donc une bataille pour leur arracher cette bannière, qui fut rapportée par les antifascistes. Les fascistes en déroute partaient se réfugier hagards et de façon désordonnée par petites poches dans le cortège CFDT, non sans frissonner une dernière fois lorsque les vainqueurs du jour remontaient sur les bords du cortège au son de puissants "Siamo tutti antifascisti !"

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Le 15 mars, les antifascistes étaient bien décidé·es à enfoncer le clou. Avec le renfort de camarades marxistes toutes tendances confondues, cette fois-ci la mob atteignait 130 personnes. Le piteux véhicule était là mais entouré seulement d’une petite dizaine de personnes. Les figures de l’extrême droite locale avaient compris leur leçon. Tentative désespérée de mettre la beauferie rieuse de leur côté, l’un d’eux était déguisé en bite. Dès la mise en place de la mob, le camion entreprit une marche arrière de 50 mètres. Autant dire que le niveau de seum fasciste était assez élevé.

Soyons clair·es, les antifascistes se mobiliseront autant que nécessaire !