Ces rendez-vous n’étaient pas démunis de points de vue critiques et politiques, ni des outils contestataires vis-à-vis des réformes et politiques néolibérales qui touchent les universités. Depuis la rentrée universitaire, le local en question a été réaménagé en salle de TD et une autre salle a été mise à disposition des étudiant.e.s. Il s’agit d’une salle à manger meublée et équipée des micro-ondes. Si l’aménagement de cette salle répond précairement au manque de restauration à la faculté, elle ne répond absolument pas aux besoins d’un espace de rencontre et d’échange sur les sujets politiques, sociaux et culturels menés par les étudiant.e.s.
Actuellement, les universités en France se mobilisent contre les réformes qui précarisent l’Enseignement Supérieur et la Recherche. Dans ce contexte, la tentative de réoccupation de la faculté, le 10 mars 2020, était une manière de s’approprier un espace et continuer les activités dans la dynamique mise en place l’année dernière. Les responsables du campus ont refusé d’accéder aux revendications des étudiant.e.s. La salle était évacuée le soir même par les forces de l’ordre.
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