Retour sur la journée historique du 31 janvier à Nancy

Nancy (54) |

Après une première journée très réussie, il était difficile de penser pouvoir faire mieux. Mais le mépris permanent du gouvernement et son obstination à vouloir à tout prix imposer sa réforme injuste ont mis encore plus de personnes dans la rue.

Sur le chemin vers le lieu de rendez-vous, on pouvait sentir un flux commun de personnes qui se dirigeaient avec détermination vers la même destination. C’était une atmosphère particulière dans les rue de la ville.

Il fallait s’y attendre, car un départ place Carnot est le signe des grosses mobilisations. On se rappelle ce superbe cortège de tête qui était parti de cette même place en 2020.

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Cette fois-ci, le cortège de tête est plus modeste et part peut-être trop rapidement tout seul devant, sans vraiment prendre le temps d’amener des manifestant-e-s à lui. Dommage.

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Derrière, les cortèges syndicaux sont très gros et la place se vide doucement. Il y a tellement de monde que, lorsque le début de la manifestation arrive place Stan, les dernièr-e-s manifestant-e-s quittent seulement le point départ. On parle de 20 000 personnes !

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On peut lire de nombreuses pancartes, on sent que les participant-e-s ont bien compris ce qui était en jeu, et on y trouve beaucoup de solutions bien plus logiques et intelligentes que celles du gouvernement pour solutionner le système des retraites.

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Sur la place Stan, la préfecture est gardée par les flics (qui étaient aussi malheureusement présents dans la manif, avec deux syndicats de police).

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De là, une manif sauvage part pour faire un petit tour et revient sur la place, où se tient une petite AG interpro. Les gen-te-s sont malheureusement déjà parti-e-s, pour la plupart.

On le voit dans les sondages et dans la rue, beaucoup de monde est contre la réforme. Mais malheureusement, deux jours de grève et de manif ne feront pas reculer un gouvernement obstiné. Il va falloir s’organiser pour zbeuler un peu le débat.

Prochaine journée de mobilisation nationale le mardi 7 février.