Sur place nous étions environ 150, dont des militant·es et de nombreux Gilets Jaunes puisque Maxime était l’un d’eux. Une banderole et des inscriptions dénonçaient "Leclerc assassin". Le magasin était fermé depuis le matin pour enquête policière, le bruit a couru que la direction aurait souhaité ouvrir à nouveau l’après-midi mais les personnes présentes étaient bien déterminées à l’empêcher.
Des petits groupes sont allés bloquer le Leclerc Drive et la station service Leclerc, sur le même périmètre, et dont les responsables avaient dû considérer qu’il n’y avait aucun problème à continuer à faire des affaires le jour où un de leurs salariés s’était suicidé.
D’autres sont allés parler aux automobilistes pour leur expliquer la raison du blocage. Mais en dehors du magasin principal, l’action n’a pas pu durer très longtemps : les flics, la BAC, en bons laquais du capital, sont venus libérer les accès et assurer que tout le monde pouvait consommer à nouveau. Les flics sont même allés jusqu’à sortir, boucliers et LBD à la main, se positionner en face des gens qui rendaient pacifiquement hommage à Maxime devant le magasin. Rien, rien ne les arrête.
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