On le voit partout, la police réprime, mutile et assassine, les victimes étant souvent des personnes racisées. En effet, 2 semaines auparavant, le mercredi 14 juin vers 4h30 du matin, Alhoussein Camara, 19 ans, a été abattu d’une balle au flanc, au volant, lors d’un contrôle routier dans une banlieue d’Angoulême suite à un refus d’obtempérer selon le Ministère Public. Faute de preuve, l’affaire a vite été étouffée. Le 27 juin vers 8h30 à Nanterre, ce fut le cas de Nahel, jeune adolescent de 17 ans, tué par balle, lui aussi, lors d’un refus d’obtempérer.

En 2022, ce fut au total 13 morts dans le cadre d’un contrôle routier, un record inquiétant.

En tout, de 2010 à 2022, on recense 343 morts liés aux interventions policières et cela ne cesse de s’accroître depuis le premier quinquennat de Macron, avec un pic atteignant 52 morts en 2021 (source : Basta). Ces chiffres sont le résultat même d’un gouvernement noélibéral fascisant. Tandis que dans la grande majorité de ces cas, les meurtriers ne sont pas inculpés, ces morts, elles, sont des vies dérobées, des amis anéantis, des familles détruites, et rien ne les légitime.

Ainsi, face à la violence d’état, en soutien aux victimes, car rien ne justifie ces crimes, et car les bavures policières sont toujours volontaires, rassemblons-nous le 30 juin à 20h, place Stanislas pour une marche blanche. Police partout, justice nulle part !