Pourquoi les Lentillères ne sont pas une Zone À Urbaniser



Nous avons cru nécessaire de rappeler aux urbanistes en quoi le Quartier des Lentillères n’est pas – et ne sera jamais – une Zone à Urbaniser.

Pourquoi les Lentillères ne sont pas une Zone À Urbaniser ?

Le nouveau Plan Local d’Urbanisme Intercommunal proposé à l’enquête publique continue de définir le Quartier des Lentillères comme une Zone À Urbaniser, au mépris des évidences environnementales et urbanistiques.
Nous avons cru nécessaire de rappeler aux urbanistes en quoi le Quartier des Lentillères n’est pas – et ne sera jamais – une Zone à Urbaniser.

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  • Parce que Dijon n’a pas besoin de s’urbaniser davantage

Les multiples projets de construction à Dijon ne sont que le reflet des caprices des élus, qui veulent que la ville puisse concurrencer les plus grandes métropoles. Ces logements n’ont pas pour but de répondre à une demande, mais d’attirer de nouveaux habitant·es, venu·es des campagnes alentour. Les politiques de densification urbaine désertifient les campagnes et les plus petites villes autour de Dijon.
7000 logements, y compris neufs, sont actuellement inhabités à Dijon.
Les Lentillères sont classées Zone à Urbaniser pour permettre la construction de la phase 2 de l’« écocité des maraîchers ». Les 900 logements qui sont en cours de construction sur la phase 1 peinent à se remplir. La phase 2 en prévoit 600 supplémentaires...

  • Parce qu’il faut préserver les dernières terres maraîchères de la ville

Les Lentillères sont le vestige de l’ancienne ceinture maraîchère de Dijon. Elles ont toujours été cultivées, ce qui fait qu’elles ont aujourd’hui un des plus gros potentiel agronomique du département.
C’est une des dernières zones de la ville où il est encore possible de faire du maraîchage. En plein milieu urbain, plus d’une centaine de personne y jardine actuellement et mangent les légumes qu’elles y font pousser. C’est le seul véritable lieu de la ville où se développe l’autonomie alimentaire dont se targuent tant les élus.
Le Plui reconnaît la nécessité de préserver à tout prix les terres agricoles de l’urbanisation, mais se laisse la possibilité de « compenser » les destructions. Rien ne saurait remplacer ces 7ha, leur richesse, leur histoire et leur singularité.

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