À l’initiative du MOC (Mouvement de l’objection de conscience) environ 25 associations, syndicats et partis de gauche appelaient à manifester, et plus de 500 personnes ont défilé en ville. Après quelques prises de parole au départ place de la République, puis un chant ukrainien, la manifestation a descendu la rue Saint-Jean pour rejoindre la Place Stanislas, où quelques chants ukrainiens ont été à nouveau entonnés.
Même si on ne peut pas manquer de relever le deux poids deux mesures, quand depuis trois ans la préfecture refuse systématiquement que les manifestations passent par la place Stanislas, il faut se réjouir de ce que la solidarité avec la population ukrainienne puisse se manifester partout en ville et ailleurs.
Il reste que les manifestations, relativement peu massives à Nancy comme ailleurs, n’ont pas vraiment d’effet sur la situation. Seul un rapport de force qui verrait converger la population ukrainienne, l’opposition à la guerre en Russie et une solidarité internationaliste massive dans le monde pourrait faire plier Poutine.
À nous toutes et tous de construire cette solidarité concrète, en nous appuyant le cas échéant sur le soutien des municipalités, départements et autres institutions, pour envoyer du matériel en Ukraine, venir en aide aux Ukrainien·nes déjà en France ou réfugié·es, et pour imposer l’accueil dans des conditions dignes de toutes les personnes qui fuient les guerres, les dictatures ou la misère.
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