Dimanche 9 juin, le RN est arrivé en tête dans 93% des communes françaises et a obtenu 30 sièges au Parlement européen. Ce même jour, dans une tentative bancale de stratégie folle, Emmanuel Macron a dissous l’Assemblée Nationale pour le plus grand bonheur de Jordan Bardella.

Le parti raciste, négationniste, sexiste, climatosceptique, homophobe et transphobe arrive ainsi en position d’imposer son idéologie.
Le gouvernement des riches de Macron ainsi que les médias de Bolloré n’ont fait que nourrir la montée des votes pour l’extrême droite en surexposant le RN pour tenter de faire disparaître nos idées d’égalité et d’humanité. (17 309 minutes d’antenne pour Jordan Bardella, 11 832 pour Raphaël Glucksmann, 5 344 pour Manon Aubry).
L’extrême droite n’est pas aux portes du pouvoir, elle ne fait que mettre les pieds sous la table. Avec la dissolution de l’Assemblée, Macron espère cohabiter avec le RN.
La bourgeoisie était l’amante du fascisme, désormais ils préparent leurs fiançailles.

Dès aujourd’hui, la campagne de 2027 est engagée. Si nos efforts n’ont pas pu vaincre le fascisme par nos luttes ou par le vote pour ces élections européennes, notre combat continue dans cette période, toujours dans les rues et dans les urnes.

Il faut faire front commun pour une union sur des bases vraiment à gauche, qui s’attaquent aux racines inégalitaires du capitalisme et qui s’opposent à toutes les discriminations.

C’est pourquoi nous appelons l’ensemble des individu·e·s et des organisations qui se reconnaissent dans cet appel à venir manifester samedi 22 juin à 14h30 au départ de la place Simone Veil à Nancy et cela dans le but de réaffirmer nos valeurs antiracistes, anticolonialistes, féministes, queers, antifascistes, et imposer un front populaire contre l’extrême droite.

Rappelons-nous en effet que cet État français qui met le RN aux portes du pouvoir est le même État qui envoie des armes au gouvernement d’Israël, qui réprime les révoltes en Kanaky, qui se rend complice de l’offensive transphobe des Républicains et qui laisse sa police tuer de jeunes hommes dans les quartiers populaires, en toute impunité.
C’est donc notre antifascisme commun qui nous appelle à affirmer notre soutien au peuple kanak dans sa lutte contre l’État français colonial et à exiger un cessez-le-feu immédiat en Palestine où un génocide sévit depuis plus de 8 mois avec la complicité de l’État français. Et c’est encore parce que nous sommes antifascistes que nous sommes profondément opposé.es au projet de loi qui interdit les transitions aux mineur.es trans.

Venez nombreux.ses et déterminé.es, organisons-nous et soyons solidaires dans nos luttes.

Siamo tutti antifascisti !