Des manifestations variées

Depuis plusieurs années, le Collectif Revendicatif de l’Union Locale CGT organise des évènements revendicatifs, festifs.

Pendant la lutte contre la loi « Travail », pendant le conflit des retraites, des initiatives unitaires ont été mises en place, pour que les militant-es interpellé-es dans les manifs ne passent pas en comparution immédiate et bénéficient d’un-e avocat-e.
L’an passé, l’inspecteur du travail Anthony Smith venait dédicacer son livre, expliquer son combat. La CGT localement l’avait déjà accueilli lors de son procès à la cour administrative d’appel.
Il y eut aussi une soirée cinéma où fut présenté le court métrage « Charbon » d’Ed Waguette, livreur à vélo qui témoigne par son film de l’exploitation féroce du système über.
Il y a peu, une soirée de soutien a permis d’accueillir Christian Porta, délégué syndical de Neuhauser à Saint Avold qui s’est battu pour maintenir le syndicat dans l’entreprise….

C’est aussi, tout simplement, une invitation à venir discuter autour d’un café, d’un repas collectif, pour aider à créer un syndicat, mettre des initiatives en perspective.

Un lieu d’échange dans un lieu précaire

Plusieurs fois dans l’année, le rez de chaussée de la CGT devient un dépôt, un lieu d’échange. Layette pour bébé, vêtement de sport, ustensile de cuisine, tout est à prix libre, l’essentiel est d’aider l’Autre. On y échange aussi des idées autour d’un café, parfois avec des militant-es, des sans papiers appelé-es à la rescousse, parfois avec un conseiller prud’homal.
Ce rez-de-chaussée abrite aussi l’association le Droit au Logement. C’est également le lieu de réunion de beaucoup d’associations sans local.

Cet espace est précaire depuis plusieurs années, l’Union Locale CGT de Nancy étant le seul syndicat de Nancy à être occupant sans titre. Ce fut l’initiative du précédent Maire, qui a vendu le terrain pour construire un temple francs maçon, désormais érigé dans ce qui fut le parking du syndicat.
Cependant, la nouvelle majorité municipale n’a toujours pas donné suite aux demandes répétées du premier syndicat local (3500 adhérents) concernant un local pérenne.

Malgré tout, la solidarité tient bon, les initiatives y sont préparées, des stages sont organisés.

Samedi 30 Novembre , toute l’équipe vous attends à partir de midi jusqu’à 16 h 00, l’entrée est gratuite, les prix et la parole sont libres.