C’est pourquoi aujourd’hui, mercredi 14 novembre le collectif de l’université populaire a décidé de s’approprier une salle à la fac de lettres de Nancy.
Cet espace, destiné à être ouvert à tous et toutes, se veut aussi un lieu de débat et de construction politique. Dans ces quatre murs, nous proposons du partage sauvage : conférences à thèmes et débats, projections, ateliers (poésie, dessins, sécurité informatique...), zone de gratuité, bouffes populaires.
L’occupation menée a aussi pour but d’affirmer plusieurs revendications :
- La mise à disposition du local associatif (local libertaire) comme siège des associations Genepi, Non Serviam et Associo.
- Le maintien du syndicat UNEF dans les locaux actuels.
- Le dédommagement des archives de l’association Genepi, détruites l’an passé.
- Le dédommagement du matériel perquisitionné l’an passé.
- Le respect du matériel associatif.
- La labelisation des associations afin que les syndicats et associations puissent exercer coorrectement leurs activités conformément au respect de la diversité politique du campus.
- La fin de menaces judiciaires et morales de la part des membres de l’administration.
Les étudiants et étudiantes en lutte en ont fait part à l’administration.
Celle-ci refuse toutes les revendications pour le moment.
Même si ce lieu est majoritairement estudiantin, c’est avec toutes les personnes qui veulent nous rejoindre qu’il prendra vie. Ce que nous voulons c’est continuer de lutter même en l’absence d’un mouvement social national, afin de faire vivre la politique au sein du campus de la fac et au delà de ses murs.
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