Il y-a-t’il des imaginaires pour sauver le monde ?



Mon café était déjà très froid quand j’ai fini d’écrire cet article !

Au petit café, mes yeux survolent les articles sur les gilets jaunes, les marches contre les violences sexistes, la hausse des frais d’inscription des étudiants étrangers, plein de citations et des coups de gueule matinales postés sur les pages des réseaux sociaux. Je tombe sur un court-métrage animé « Happiness » de Steve Cutts. Des rats à la manière des métropolitains vivent un métro-boulot-dodo quotidien obnubilés par le bonheur censé être procuré par la surconsommation. Une critique ? Non, une dénonciation de plus pour se complaire dans le mépris de la société et ses misères. Ces images appauvrissent nos imaginaires et aiguisent nos préjugés les uns envers les autres. Peut-être même qu’elle donnent l’espoir de ne pas être une de ces rats qui tombent dans le piège de consumérisme et exploitation plutôt que donner l’espoir qu’un jour ces engrenages pètent.