Hocine Bourras, 8 an plus tard

Colmar (68) |

La police a tout pouvoir sur les détenu·e·s, mais les policiers ne sont pas responsable de leurs conditions de vies, ou de mort, même lorsque c’est l’un d’entre eux qui appuis sur la gâchette.

Il y a 8 ans, un gendarme a tué Hocine Bouras, un colmarien, lors de son transfert entre la maison d’arrêt de Strasbourg.
Nous ne reviendrons pas en détail sur tout les mécanismes d’invisibilisation de ce meurtre : les procédures accélérés, la sélection des témoins par la police, la qualification de « fait divers » de ce crime d’État, …

Ils sont nombreux, et déjà abondement renseigné par les différant collectif Vérités et Justice, y compris celui pour Hocine ( https://justicepourhocinebouras.wordpress.com ), tant les cas similaires sont nombreux.

Car la Police tue. Si ces quelques mots choquent la bourgeoisie ce n’est pas qu’elle en ignore leur vérité, mais bien qu’elle la craint. Sinon pourquoi leur média minimiserai un fait aussi grave ? Pourquoi leur justice tordrait un principe aussi simple que le droit de vivre ?

Nous n’acceptons aucune de ces injustices, aucune des circonstances ne justifiera l’inexcusable. Les murs de Strasbourg ont rappelé cette semaine encore que contrairement à ces institutions et celles et ceux qu’elles servent, nous n’oublierons pas, nous ne pardonnerons pas.