En effet, à 14h, la place Maginot, le lieu de rassemblement, est bouclée par les forces de l’ordre. Difficile de se soustraire aux fouilles, palpations et contrôles d’identité. On comprend qu’ils sont là pour intimider, alors que deux semaines plus tôt on ne les avait vu arriver qu’aux abords de la place Stan. Ambiance…
Niveau nombre, on est loin d’égaler les 1500 d’il y a deux semaines, même avec les Messin-e-s venu-e-s manifester avec nous. Aujourd’hui, ce sont entre 500 et 600 personnes qui sont venues montrer leur détermination à ne pas laisser la loi passer.
Après de nombreuses prises de parole, le cortège s’est mis en branle, passant par la rue Cyfflé puis remontant par la rue Saint-Dizier. Au croisement des rues Saint-Jean et Saint-Dizier, tout le monde s’est arrêté-e pour quelques minutes de chants.
Le cortège est ensuite reparti mais, se détachant du parcours prévu, il s’est dirigé vers la place Stan.
Rapidement bloquée par les flics et après deux sommations, la manifestation est remontée et a repris le tracé prévu. Mais cette fois-ci poussée sans ménagement et au pas de course par des policiers totalement équipés pour en découdre, malgré une autorisation de manifester sur ce parcours encore valable pendant 1h30.
Les flics profiteront de la bousculade qu’ils provoquaient lors de la remontée de la rue Saint-Jean pour arrêter arbitrairement une personne, dans le seul but de faire monter la pression du côté des manifestant-e-s. Les chants et les slogans exigeant sa libération, repris par tout le cortège, n’y changeront rien, et la personne sera embarquée à Lobau.
La personne interpellée hier est sortie après 24h de garde à vue. Elle est poursuivie pour rébellion. Un appel à témoignages a été lancé par ses camarades de la CNT Moselle : lien FB.
Compléments d'info à l'article