1er février 2018
Pour information, la salle A028 du campus Lettres et Sciences Humaines de Nancy est en état d’occupation par un Comité étudiant suite à l’assemblée générale qui s’est tenue aujourd’hui.
Vous êtes largement invité.e.s à venir vous joindre à nous et nous soutenir.
Nous, étudiant.e.s, nous nous sommes approprié.e.s la salle A028 afin de concrétiser la lutte dans laquelle nous sommes engagé.e.s.
Suite à l’annonce du « Plan étudiant » du gouvernement Macron et à la logique de rentabilité appliquée à et par l’Université de Lorraine, nous constatons la mise en péril, voire la destruction de l’université en tant que service public et lieu d’émancipation.
À l’échelle nationale et locale, ce plan est un rouleau compresseur néo-libéral nous poussant toutes et tous à l’élitisme ou à la mort sociale. Ce « projet » n’est pas pour nous l’objectif, ni passé, ni futur de l’enseignement supérieur :
- Sélection à l’entrée de l’Université via la nouvelle plate-forme « Parcours Sup’ »
- Suppression de la compensation
- Suppression des rattrapages
- Réduction des heures de Travaux Dirigés
- Gel de postes d’enseignant.e.s chercheur.euse.s face à une augmentation du nombre d’étudiant.e.s
- Fin du régime social étudiant au profit de mutuelles privées
- Augmentation des frais d’inscription
- Etc.
La logique de ce plan n’est pas réservée à l’université, nous la refusons et la combattons par diverses actions menées tant par les étudiant.e.s, lycéen.ne.s, enseignant.e.s, que par le personnel administratif : Assemblée Générale, blocage de Conseil d’Administration, occupation de salle afin d’informer, interventions dans les salles de cours, etc.
Cette occupation de salle concrétise plusieurs attentes :
- celle de rendre visible notre mobilisation à travers la mise en place d’un point d’information et de lutte permanent
- celle de faire de l’Université un véritable lieu de vie et non un lieu de consommation de cours et de biens ; celle de briser l’isolement croissant des étudiant.e.s
- celle de mettre en pratique notre vision de la culture et de l’Université comme facteur d’émancipation et lieu d’élaboration d’un savoir critique.
Pour une Université publique, gratuite, et accessible à toutes et tous ; pour un enseignement diversifié, de qualité et insoumis aux lois du marché ; pour des relations entre étudiant.e.s débarrassées de tout rapport de domination.
MOBILISONS-NOUS, LUTTONS, OCCUPONS !
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