Dans le coin de Bure, les besoins de traductions et d’interprétariat sont permanents. Pourtant, on manque souvent de moyens et d’énergie pour assurer ce travail.
Traduire et interpréter, c’est pour nous un aspect incontournable de nos luttes politiques et sociales. Cela compte parmi les bases pour construire l’internationalisme dont nous rêvons.
On se permet ici de rappeler que ce travail peut être soutenu de plusieurs manières ; et que nous n’avons pas besoin de nous acharner à être bilingue pour se sentir légitime à essayer. L’interprétariat nécessite bien sûr une fluidité dans les langues traduites ; mais improviser de l’interprétariat de bouche-à-oreille (littéralement) reste toujours possible et est toujours bienvenu. Surtout à défaut d’autres solutions. Et c’est en pratiquant une langue qu’on l’apprend !
Plein de gens autour de vous ont des compétences en interprétariat, partageons-les !
La traduction (de textes notamment) peut aussi être appropriée. Il y a des logiciels de traduction qui font parfaitement l’affaire pour dégrossir le travail. Ensuite, c’est l’occasion de travailler son vocabulaire et sa grammaire pour vérifier que le sens et l’intention du texte sont respectées.
Actuellement, nous recherchons des traducteurs et traductrices vers l’anglais, l’allemand, l’italien et l’espagnol pour le site bureburebure.info et pour anticiper au mieux les rencontres printanières anti-nucléaires et anti-autoritaires du 17 au 23 avril 2024.
- Nous souhaiterions rendre bureburebure.info, ses articles et la lutte contre CIGEO plus accessibles à celleux qui ne parlent/lisent pas le français. Toute aide, même ponctuelle, est bienvenue, afin de rendre les informations plus accessibles sur le long terme.
- C’est une vigilance d’autant plus vive en amont des évènements que nous organisons, en ce qui concerne l’information sur le site avant de venir à Bure, et dans l’idéal, les traductions de brochures afin de garnir les infokiosques non-francophones.
- Concernant les rencontres printanières, l’évènement sera ouvert aux personnes parlant le français, l’anglais et l’allemand. Un système de traduction en direct sera mis en place pour certains ateliers, et il y aura des rendez-vous quotidiens entre traducteurs et traductrices afin de se rendre disponibles selon les envies et créneaux possibles.
- Nous cherchons des traducteurs et traducteurices pour des textes spécifiques concernant l’évènement, à traduire (au moins en anglais) avant le 17 avril : programmation, livret d’accueil, infotraflics,..
N’hésite à pas nous contacter, que ce soit pour traduire un texte ou pour nous informer que tu souhaites faire de l’interprétariat pendant les rencontres printanières d’avril (et nous aider à anticiper les besoins).
Merci !
A bas le nucléaire, à bas les frontières !
traductions-bureburebure[a]riseup.net
Compléments d'info à l'article