Une brocante solidaire aura lieu samedi 12 mars de 12 h à 18 h dans la cour de l’Union Locale au 17 rue Drouin, à Nancy.
C’est un évènement qui fut mis en place lorsque nous devions nous battre contre l’expulsion de nos locaux par la Mairie de Nancy [1]. Des vendredis musicaux festifs furent mis en place dans une initiative appelée « Printemps de l’UL ».
Ce combat pour nos locaux nous permit de belles rencontres, au-delà de nos rangs syndiqués. La cour de l’Union Locale devint petit à petit un lieu de convivialité nancéien, très connu et très prisé. Bien évidement dans ce public solidaire, syndiqué ou non, nous avons rencontré de plus en plus de victimes des politiques antisociales.
Beaucoup de jeunes, étudiant·e·s, salarié·e·s très précaires, qui ne pouvaient investir dans un minimum d’équipement pour se loger. Beaucoup de jeunes couples en galère, cherchant du matériel, des vêtements pour bébés. Le collectif revendicatif fit dans un premier temps des collectes solidaires pour redistribuer, puis des brocantes pour récupérer des fonds.
La brocante solidaire s’est durablement fixée, au gré des luttes, point de rendez-vous militant, un bar en palette fut construit, pour avoir un endroit où refaire le monde.
Répondre aux coups, aider les victimes de Hollande et de Macron
Loi Travail, Réforme des retraites, mouvement des Gilets jaunes, casse de l’hôpital furent des luttes intenses, mais aussi le choix politique du PS et de la droite d’une aggravation de la répression. A Nancy comme ailleurs, les rangs des syndicats ne furent pas épargnés, les comparutions immédiates pleuvaient, les interpellations policières infondées, les arrestations au pifomètre, etc. La défense des victimes de la répression s’est faite dans l’urgence. La présence à nos côtés du SAF (syndicat des avocats de France) fut salutaire.
A plusieurs reprises la Brocante permit la levée de fonds pour la défense des personnes interpelées.
Régulièrement, le Collectif revendicatif informe les syndicats CGT des montants recueillis et disponibles et ouvre un débat sur les priorités du moment.
Les derniers chèques ont été adressés à des syndicats étudiants pour venir en aide aux plus précaires d’entre elles et eux, mis·e·s à mal durant les crises Covid. Ce sont plusieurs centaines d’€uros régulièrement diffusés dans le secteur nancéien. Parfois nous aidons aussi des structures en dehors de Nancy confrontées à des drames, liés à la maladie, les décès...
Cela ne résume pas l’activité du Collectif, il y a aussi les stratégies de luttes qui sont mises en place, des mobilisations, des distributions de tract, des aides ponctuelles aux petits syndicats pour leur revendication essentielles.
Collecter, redistribuer pour résister et pour lutter, mais aussi créer un lieu convivial sans protocole, un rendez-vous militant ouvert, tout cela anime un collectif joyeux et bigarré qui a envie de mettre des petits plaisirs au services des luttes.
C’est aussi le moment d’élaborer un tract autour d’un café, de prendre rendez-vous pour mobiliser, de trouver un·e conseillèr·e des salarié·e·s pour défendre quelqu’un·e qui va être licencié·e.
Bref, samedi 12 mars, la CGT, de midi à 18 heures, la CGT ouvre son bar social, où on peut acheter des livres, trouver un chauffe-biberon ou mettre un peu de sous sur le comptoir pour la résistance sociale
Soyez les bienvenu·e·s !
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