Appel à soutien : L’Augustine, un lieu d’organisation, un lieu de joie, un lieu de rêves !

Bure (55) |

Pour le dire en peu de mots...

Cet article est un appel à soutenir financièrement la maison collective "L’Augustine", dans le village de Mandres-en-Barrois, à 5 minutes de Bure. Pour pouvoir terminer de racheter et faire vivre ce lieu d’activité et d’organisation, nous avons besoin d’argent. C’est pourquoi nous démarrons :

Cher.e.s ami.e.s et soutiens de Bure qui ne la connaissez pas encore, voici... L’Augustine !!

C’est quoi, l’Augustine ? :

A Bure, LE lieu historique, c’est la Maison de Résistance (dite BZL, comme Bure Zone Libre). Mais à 5 minutes de là, à Mandres-en-Barrois, l’Augustine offrre un espace d’activités complémentaire pour différents groupes : militants, antinucléaires, féministes, paysans, artistiques...

Achetée en 2017 par des camarades installé.es dans le coin, l’Augustine fait peau neuve depuis 2021, et réouvre ses portes sous forme associative. Contrairement à sa grande soeur BZL, elle n’est pas ouverte en permanence, ne fait pas d’accueil hors événements, et personne n’y habite. Cette maison c’est plutôt :

  • un lieu d’organisation et de travail ouvert à tous les groupes qui en font la demande, le temps d’une session de travail, d’une résidence d’écriture, d’une répétition, d’une réunion...
  • une base logistique importante pour des activités paysannes miliantes, et notamment le collectif maraîchers des Semeuses qui cultive 3ha en bordure de la future voie ferrée destinée à acheminer les déchets nucléaires
  • un endroit de stockage pour du matériel collectif
  • un lieu de sociabilité ouvert sur le village, dans lequel on aime voir se tisser des liens entre différents mondes, le temps d’une foire aux plants, d’une projection, d’un verre ou d’un concert.
  • des projets en veux-tu en voilà, qui verront bientôt le jour (ou pas) : un fournil, une conserverie, une épicerie, un bar associatif...

Et faire vivre ce lieu, ça demande de l’argent.

Combien ça coûte ?

Les charges annuelles représentent à elles seules 3000€.

Le rachat partiel de la maison va coûter environ 20000€ échelonnés au cours des années à venir : déjà 6000€ rien que pour 2021-2022.

Les travaux et aménagements qu’on envisage (isolation de la partie habitation, nouvelles mezzanines, fournil, photocopieur, etc.) vont demander au moins 8000€ cette année.

Au bas mot, pour pouvoir faire ce qu’on veut, il faudrait qu’on récolte 15 000€ cette année, sous forme de cotisations, de dons, de subventions, et de participations des collectifs usagers.

A quoi va servir l’argent collecté ?

La campagne de dons entend surtout couvrir la partie "travaux". Ce qu’on réalisera dépendra de ce qu’on aura sur le compte en banque. Mais on a en tête :

- l’isolation des sols de la partie habitable, pour la couper du froid venant tout droit de la cave (qui permet la conservation les légumes des Semeuses mais nous gèle les pieds).
- des travaux de couverture et de zinguerie (changer une partie des tuiles, refaire une gouttière, protéger certaines poutres des intempéries).
- la fabrication d’une cage d’escalier pour couper le premier étage du froid de la grange.
- la construction d’une nouvelle mezzanine créer un nouvel espace d’organisation.
- la construction d’un véritable sleeping, correctement isolé pour accueillir aux mieux les groupes durant les événements.
- l’aménagement d’un fournil et d’un espace de transformation alimentaire (notamment pour conserver les légumes des Semeuses)
- l’acquisition d’outils pour faire les travaux.

Alors pour nous aider...

Quelques mots du contexte à Bure :

Déclaration d’utilité publique de Cigéo, autorisation de création... A Bure tout s’accélère, et l’on pourrait bien rentrer à nouveau, tôt ou tard, dans une phase de lutte brûlante. Ca tombe bien, on se sent fort.es : le soutien aux "malfaiteurs" a été une belle revanche sur l’instruction, l’été a rayonné fort à l’ancienne gare de Luméville, et la comédie de l’enquête publique ne s’est pas toujours déroulée comme les nucléocrates l’auraient voulu.

Cependant, on sait aussi qu’être prêt.es, et surtout tenir dans la durée, ça implique d’avoir des lieux d’ancrage : des endroits où il fait bon vivre, des endroits où se réunir et s’organiser, des endroits où cultiver la terre ou installer des boulangeries, où prendre soin de nous et régler nos conflits, où stocker du matériel, où se voir et faire la fête, parler, danser.

Et L’Augustine, c’est tout ça à la fois, c’est pourquoi on tient beaucoup à elle !

Alors, que vive L’Augustine, et tous les lieux qui font vivre nos luttes ! A mort CIGEO, Le nucléaire et son monde !

A bientôt,
L’Augustine