Il y a quelques semaines, pendant que les étudiants, les enseignants et les chercheurs se préparaient à la « semaine noire » de grève nationale à l’université, les villes se faisaient envahir par le coronavirus dans l’insouciance totale des dirigeant.e.s, et cela, malgré les cris d’alarme des services médico-sanitaires.
Depuis, les médias, les comités de mobilisation et certains syndicats ne cessent de mettre en évidence les inégalités face à la pandémie. L’annonce du report des réformes (Chômage, retraites, université, etc.) n’a pas pour autant démobilisée les militant.e.s du mouvement contre la LPPR. C’est pourquoi, si nous participons à la lutte nationale contre le virus, nous maintenons notre vigilance face aux politiques gouvernementales.
Nous voilà donc, nous aussi, confiné.e.s dans la deuxième région la plus touchée de France. La brochure « Anomie » était à l’origine pensée pour être imprimée, tractée et placardée, mais la fermeture des établissements universitaires nous a poussés à réfléchir à un support alternatif. Nous espérons que vous ferez bonne lecture !
Précaires de l’ESR,
des étudiant.e.s et enseignant.e.s
[im]mobilisé.e.s.
Compléments d'info à l'article