À 13h on pouvait voir plus de forces de l’ordre que de GJ place de la République, les quelques GJ ostensibles se font contrôler et punir d’une amende de 135€.
Un camion GJ se fera également dégager par les policiers.
C’est donc un peu plus haut, entre l‘avenue Foch et le viaduc Kennedy, que le groupe de manifestant-e-s se réunit.
300 à 400 personnes commencent donc à partir en manifestation sur le viaduc. Le nombre est petit pour cette manifestation régionale, est-ce dû à la répression féroce annoncée, à la multiplication des appels à manifester dans d’autres villes ou à un petit épuisement du mouvement (22 samedis à manifester, ça fait beaucoup) ? L’encadrement policier se veut très pesant et déjà la manif part par l’esplanade Phillipe Seguin vers la rue Jeanne d’Arc, puis est repoussé sur le boulevard Albert 1er malgré les tentative de sortir du dispositif répressif.
La remontée du boulevard se fera aux cris de « Tout le monde déteste la police ! » et de « Police partout, justice nulle part ! ».
Vers 15h15 le cortège se disperse dans le quartier de Boudonville, les flics restent à l’entrée du quartier. On pouvait croire à ce moment que tout était fini mais c’était sans compter la détermination des GJ. Ces derniers se regroupent à nouveau boulevard Albert 1er, première interpellation pour outrage. Le cortège repart, traverse le viaduc Kennedy et traverse les voies ferrées pour enfin s’approcher du centre-ville et montrer au préfet qu’il ne réussira pas à faire taire les GJ.
Crédit photo : Francois Zilliox
Le dispositif policier contourné iels arrivent au centre-ville, près du centre Saint-Sebastien, iels remontent ensuite la rue Saint-Nicolas puis la rue du Pont-Mouja et se rapprochent de la place Stan.
La zone de sécurité du centre-ville n’aura pas tenu face à la determination des Gilets Jaunes.
16h30, les sommations de se disperser sont faites, les manifestant-e-s reculent rue du Pont-Mouja et tentent de rejoindre la rue St-Georges mais les grenades lacrymogènes pleuvent sur les GJ rue de Montesquieu.
La manifestation commence à se disperser, les derniers Gilets Jaunes, une cinquantaine, seront malheureusement coincés dans une nasse policière à l’intersection de la rue des Tiercelins et du boulevard Lobau. Tout le monde se verra contrôlé et verbalisé.
Il faudra retenir le trop petit nombre de manifestants pour pouvoir tenir tête dès le début aux forces de l’ordre, mais aussi la détermination et l’envie de ne pas se laisser impressionner par l’Etat, toujours plus liberticide. Il est aussi peut-être temps de changer de stratégie et d’enfin passer à une grève générale.
Voir si la manifestation du 1er mai sera aussi forte.
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