Vinci n’a aucun respect et ne connaît pas la transparence

Strasbourg (67) |

Mercredi 10 janvier 2018, une vigie citoyenne a signalé des engins de chantier (pelleteuse et camions) au niveau du château d’eau d’Eckwersheim, dans un secteur où le projet de contournement Ouest de Strasbourg (GCO ou COS) devrait passer. L’alerte info a été relayée sur le site de la ZAD du Moulin, puis relayé sur la page Facebook de GCO NON MERCI

Ici, nous sommes dans le cadre de travaux préparatoires. Un terrassement a été constaté (mercredi) et trois algecos mis en place (jeudi). Aucun panneau d’information. Même la mairie n’était pas au courant. Constat qui avait été déjà fait lors de la construction de la base de vie d’Arcos dans la ZI de Duttlenheim en septembre dernier.

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On pourrait admettre qu’Arcos/Vinci a les autorisations dans le cadre des travaux préparatoires – dans la limite de ce que l’on lui autorise à faire – sauf que nous constatons un défaut de transparence récurrent. Que cela soit du côté de Vinci, comme des services de l’État. Problématique que nous avons déjà pointé à plusieurs reprises. De leur côté, ils disent tout faire dans les règles et le respect des lois. Nous avons une divergence de points de vue comme nous l’avons constaté dans le dernier numéro de liaisons A355, le magazine de propagande du promoteur, sur la question de l’environnement.

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Vinci dit respecter les règles et la loi. Sur le terrain, c’est une toute autre vision. La liste est longue : non-respect dans les zones dites ‘strictes’, vis-à-vis d’espèces protégées, des travaux qui démarrent sans autorisation (forage de Kolbsheim en septembre 2016), sans information – la preuve avec le chantier constaté à Eckwersheim – et/ou sans avoir respecté le délai légal d’affichage en mairie, massacre de terres agricoles (secteur de Stutzheim à l’hiver 2017), … sont des exemples parmi d’autres ; en février 2017, plusieurs membres du collectif gcononmerci dont des maires, avaient tenu une conférence de presse pour dénoncer les sorties de route de Vinci. Plusieurs mois plus tard, force est de constater que rien n’a pas changé, elle reste l’entreprise aux nombreuses casseroles dont l’arrogance est le reflet de sa personnalité.

C’est dans ce contexte difficile, entre parole de façade et réalité vicieuse sur le terrain, que le mouvement anti-GCO défend l’intérêt général, non pas de quelques milliers d’habitant.e.s, mais de l’Alsace, avec la menace de voir transformer notre belle région en couloir à camion. Et ça, les opposants au projet Vinci n’en veulent pas !