



Évidemment, personne ne pensait raisonnablement que le gouvernement allait céder après une seule journée de grève et de manifestations, mais le 5 décembre a donné le coup d’envoi. Le pays reste paralysé par la grève des cheminot·es, sept des huit raffineries sont bloquées par les salarié·es et le carburant commence à manquer dans certaines régions.



Alors à Nancy comme partout ailleurs, on a participé à cette journée de mobilisation avec des diffusions de tracts, des actions et des Assemblées générales dans différents secteurs, et une convergence en manifestation l’après-midi dans le centre-ville. Le parcours était encore plus court que la semaine précédente — mais heureusement, une partie non négligeable des manifestant·es a semblé considérer que ça faisait vraiment trop court — et avec une présence policière plus importante que le 5.



Les gens ont commencé à partir dans des rues latérales, juste pour le plaisir de voir les flics cavaler dans tous les sens... Et surtout, on a fait durer le plaisir en traînant au Point central et en coupant la circulation du tram pendant près d’une heure et demie dans une ambiance festive avec feux d’artifices et chants.




Cette fois-ci, tout le monde est resté ensemble : des syndicalistes tous drapeaux confondus, des Gilets Jaunes, des étudiant·es... le tout avec un camion syndical qui s’est mis au point mort en soutien aux manifestant·es.






Prochaines étapes : projection et analyse du discours d’Édouard Philippe mercredi 11 à midi, ouvert à tout·es, à la fac de lettres (amphi A052) et nouvelle journée d’action jeudi 12.


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