Alors que revoilà le blocage [1], pas de sous-préfète en vue, mais une nouvelle journée de mobilisation des étudiants et des personnels de l’université. On les applaudit chaleureusement. Le président de l’université a donc annoncé en début de journée la fermeture des bâtiments d’enseignement sans pour autant boucler les bibliothèques ; avant de se rendre compte que, pas de chance, les bibliothécaires étaient en grève. C’est encore une fois la loose pour le président.
Pendant ce temps-là, ce n’est pas trop tôt, les enseignants-chercheurs fomentent. Il faut dire que le gouvernement a décidé de taper là où ça fait mal : dans leur emploi du temps. La Loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) vient rajouter une couche de charges administratives et d’enseignements réduisant toujours plus le temps pouvant être consacré à la recherche. À côté, mais on a l’habitude donc ça va, les précaires continuent d’être précarisés avec la fin prochaine du statut de maître de conférences au profit de CDD renouvelables.
Alors ça gronde là où ça ne gronde pas d’habitude, c’est-à-dire ailleurs que chez les sociologues et les matheux, les motions opposées à la LPPR se multiplient et plusieurs départements évoquent une rétention des notes. Camarades binoclards réveillez-vous !
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