Nancy, 16 janvier : On est là, on est là...

Nancy (54) |

Les chiffres (officieux) de la police convergent avec les nôtres : 2500 manifestant·es. Seulement ? Ben oui, c’est pas terrible, c’est mieux que mardi et un peu mieux que samedi dernier mais on n’atteint pas les chiffres du 9 janvier. Alors si on converge avec la police sur les chiffres, autant chercher l’espoir ailleurs.

On ne va pas cacher qu’on aurait toutes et tous préféré être bien plus nombreux·ses, et qu’on commence à ressentir la fatigue des secteurs les plus mobilisés. Après 43 jours de grève, les camarades cheminot·es restent déterminé·es et à certains endroits toujours nombreux grévistes, mais cela devient tendu.

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Du côté des écoles, collèges, lycées, là aussi les effectifs commencent à faiblir après le cumul de pas mal de journées de grève (même si on est loin des 43). Mais d’autres cortèges étaient plus fournis, comme celui de l’université qui peut-être se réveille. Et on sait qu’ailleurs dans le pays, les dockers s’y sont mis, et s’ils tiennent et que d’autres s’y mettent, tout cela va finir par ressembler à une énorme grève tournante !

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Mais une mobilisation ne se jauge pas que sur la quantité. La profondeur, la diversité, les convergences et les initiatives d’actions, c’est tout cela qui fait la force du mouvement. Il y a partout des actions, la plupart non relayées par les médias : blocages d’examens à la fac de sciences ce matin, péage gratuit ailleurs avec plus de 200 participant·es, les gens qui s’organisent et apprennent à travailler ensemble.

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Il y avait encore 150 personnes à l’AG interpro ce jeudi matin, des cheminot·es, travailleurs et travailleuses de la santé, de l’éducation, de la culture, de la recherche, des Gilets Jaunes et des lycéen·nes. Un programme a été établi jusqu’à la fin de la semaine prochaine, pour s’inscrire dans les journées nationales des 22, 23 et 24 janvier. Non, décidément, Macron et son monde n’en ont pas fini avec nous !

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