Au mois de septembre une vague de perquisitions entraîne une vive réaction de Rennes à Toulouse, de Florence à Biedefeld. Partout des personnes se sont mobilisées pour soutenir les militant-es sur le terrain.
Cette réaction prouve que les luttes écologistes, dont Bure fait partie, n’ont pas seulement pour objet la protection d’espaces singuliers, mais bien la lutte contre une conception du monde, faite de gestion utilitaire et pragmatique des territoires : des campagnes aménagées comme des lieux de production et de dépôt, des banlieues comme réserves à main d’œuvre servile, des centres-ville comme lieux mercantiles sécuritaires et aseptisés.
C’est pourquoi, face à un projet de cette ampleur, l’action militante ne doit pas rester cantonnée au Bois Lejus mais rentrer en résonance avec d’autres luttes, d’autres lieux. Des comités contre Cigéo se forment et résistent à leur manière partout. Mais comment faire ? Comment garder le lien malgré la distance, nos différents contextes de vies, le temps qui passe trop vite ? Comment se coordonner et agir de concert pour faire reculer le monstre ?
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