Le naufrage réactionnaire du mouvement anti-industriel · Histoire de dix ans



Histoire de dix ans du naufrage réactionnaire d’un mouvement se prétendant « libertaire », à travers ses acteur·ices et ses publications.

(Article initialement publié sur iaata.info.)

JPEG - 21 ko

PDF en format brochure à imprimer :

PDF en format page par page :

« En temps de crise l’extrême droite a pour stratégie de tenter des rapprochements avec l’autre bord de l’échiquier politique. Nous en appelons donc à la vigilance, afin qu’aucune passerelle ne soit établie entre nos mouvements et des courants antisémites, racistes, antiféministes, nationalistes, conspirationnistes, etc., etc., et les personnes qui pourraient être complaisantes à leur égard. » [1]

C’est par ces mots qu’il y a dix ans les animateurs des éditions L’Échappée - Cédric Biagini, Guillaume Carnino et Patrick Marcolini - répondaient aux critiques qui leur avaient été faites quant à la présence d’un proche d’Alain Soral, Charles Robin, parmi les auteur·ices de leur recueil intitulé Radicalité, 20 penseurs vraiment critiques. Cet ‘appel à la vigilance’ sonnait alors comme une résolution sérieuse, et ferme.

De 2008 à 2013, le groupe anti-industriel Pièces et Main d’Oeuvre (PMO) a dirigé au sein des éditions L’Échappée la collection Négatif. Ce groupe, qui s’était fait connaître pour son opposition aux nanotechnologies, va, autour des années 2013-2014, intensifier ses prises de positions ouvertement antiféministes et transphobes. Celles-ci seront suivies de déclarations islamophobes et de collaborations régulières avec des publications proches de l’extrême-droite telles RageMag, Le Comptoir, ou Limite.

Le développement violemment antiféministe et raciste de PMO, qui dès 2004 attaquait le « popullulationnisme » des « techno-lesbiennes » [2], devint emblématique des glissements réactionnaires potentiels du courant anti-industriel, qui trouvent un terrain propice dans ses tendances à l’essentialisation positive de la « Nature » et sa négation de la pluralité des rapports de domination au profit d’une seule critique, celle du « techno-totalitarisme » des « technocrates » qui menacerait une humanité indifférenciée.

Il aurait été concevable que le courant anti-industriel (qui a émergé au cours des années 1980 avec la revue post-situationniste l’Encyclopédie des Nuisances devenue ensuite maison d’édition), dont de nombreu·ses membres se revendiquent de l’anarchisme, se distingue de ces offensives réactionnaires en leur sein et en produise une critique émancipatrice. Ni l’un ni l’autre n’est arrivé.

PMO a continué à évoluer sans encombre au sein du mouvement anti-industriel [3]. Et PMO a essaimé. Des initiatives sont nées, se revendiquant de leur héritage réactionnaire, comme le podcast Floraisons, ainsi que les Éditions Libre et la branche française de Deep Green Resistance (DGR), toutes deux co-fondées par Nicolas Casaux et Kevin Haddock, qui revendiquent une transphobie assumée.

PNG - 54.8 ko

Paul Cudenec, un « anarchiste » transphobe, antisémite et antiféministe

En novembre 2022 est sorti le deuxième numéro de Brasero, la revue des éditions L’Échappée coordonnée par Cédric Biagini et Patrick Marcolini. Au sommaire de la revue, où l’on retrouve des habitué·es de la maison tel·les qu’Anne Steiner et François Jarrige, un article intitulé « Pour la loi de la nature » est signé par un personnage peu connu des lecteur·ices français·es : Paul Cudenec.

Paul Cudenec est présenté par les éditeurs comme un « journaliste, essayiste et romancier anglais, installé depuis 2013 dans les Cévennes, auteur d’une dizaine de livres, [et participant] aux sites Winter Oak et Organics Radicals. »

Paul Cudenec est en effet un essayiste connu en Angleterre pour ses prises de position anarchistes et spiritualistes proches du primitivisme. Winter Oak et Organic Radicals ressemblent quant à eux plus à des blogs personnels qu’à des projets collectifs, de même que Network23 et le Substack à son nom, tous republiant les mêmes articles.

Mais c’est peu dire sur Paul Cudenec que de s’arrêter à cela. Un rapide coup d’œil, à l’aide d’un moteur de recherche, à la production littéraire de ces dernières années de Cudenec interpelle par ses titres évocateurs : Le nouveau visage du Fascisme : Exposer le Great Reset (2021), Qui se cache derrière le gang vacciniste de la fausse-gauche ? (2021), Klaus Schwab et son Great Reset fasciste (2020) [4].

En quelques clics Paul Cudenec nous apprend donc que « Klaus Schwab est un enfant de l’Allemagne d’Adolf Hitler », que George Soros et l’« élite mondialiste » financent le « fascisme pro-technologie » et « vitaphobe » du « transgenrisme » et du « féminisme intersectionnel », tout en controlant Black Lives Matter et les antifascistes, et qu’« Israel est l’un des principaux défenseur du Great Reset ».

Un peu plus loin il dénonce « le totalitarisme du putsh Covid mondial », et les « soi-disant anarchistes » qui auraient soutenu « le confinement fasciste et le port du masque compulsif » qui nous « musèle » et « nous mène droit vers l’enfer transhumaniste » [5]. Cudenec publie également des articles très enthousiastes sur les Convois de la Liberté organisés par l’extrême droite canadienne et les manifestations antivax françaises de l’été 2021, dont des reportages photos [6] mettant à l’honneur des pancartes associant le pass à l’étoile jaune, ou promouvant les réseaux antisémites La Rose Blanche et Réinfocovid [7].

Dans la même veine, il a également publié un éloge du pamphlet de Julien Coupat [8] acclamé par les réseaux néonazis internationaux, le Manifeste conspirationniste (Seuil, 2022). En Allemagne, une version a été publiée en décembre 2022 par une maison d’édition d’extrême droite [9] qui nous informe sur leur site que la traduction « a été établie en étroite collaboration avec la maison d’édition parisienne et les auteurs, qui ont apporté un certain nombre de compléments à l’édition allemande ».

En juillet 2022 dans une interview publiée par le principal groupe anti-industriel italien Resistenze al Nanomondo, Paul Cudenec, entre deux attaques contre le « culte transgenre » et « l’arnaque intersectionnelle », et un appel à libérer « notre sens du sacré », nous raconte son parcours qui l’a conduit de l’anarcho-primitivisme jusqu’à son récent coup de cœur pour les anti-industriels français citant notamment Miguel Amoros et Renaud Garcia.

Se réclamant des penseurs traditionnalistes et fascisants René Guénon et Ernst Junger, Paul Cudenec invite les anarchistes à rejeter les « théories matérialistes » en retrouvant « la sacralité du vivant ». « Le but de la vrai spiritualité », nous dit-il, est « de prendre conscience de [notre] appartenance cosmique » et « de nous permettre de servir de véhicule à l’organisme universel dont nous ne sommes qu’une partie » [10].

En 2013, les éditeurs avait expliqué la présence d’un auteur néofasciste dans leur recueil en ces mots : « Cet auteur, Charles Robin, nous avait été recommandé par une personne de confiance […]. Notre erreur aura été de ne pas nous renseigner sur Charles Robin (nous ne l’avons même pas googlisé !) ».

PNG - 366.3 ko

Matthieu Amiech et les éditions La Lenteur

Si les éditions L’Échappée sont un bastion incontestable du mouvement anti-industriel, une autre maison d’édition en est l’héritière principale : les éditions La Lenteur fondées en 2006 par Nicolas Eyguesier et Matthieu Amiech [11], et diffusées, tout comme les Éditions Libre, par Hobo diffusion.

Matthieu Amiech, également membre du Groupe Marcuse et d’Écran Total (groupe contre la numérisation créé en 2013), y a récemment publié L’industrie du complotisme, un livre qui selon la recension enthousiaste de la librairie Quilombo accorde « autant de place à l’instrumentalisation étatique de l’anti-complotisme qu’à la montée du complotisme » [12].

En 2016 Matthieu Amiech avait brièvement pris la lumière médiatique en publiant dans Le Monde une tribune intitulée « Contre l’islamisme, ni “Causeur” ni “Crieur” », dans laquelle, se positionnant nettement du côté des « républicains fervents et martiaux » contre les « amis des musulmans », il reconnaissait aux premiers « un discours relativement lucide sur le péril islamiste, la volonté de sécession d’une fraction des musulmans et la nécessité d’un front le plus large possible pour faire barrage aux revendications identitaires risquant d’aboutir à la dislocation de la société. » [13]

En mars 2021, dans une interview pour Mediapart où il comparait la crise sanitaire à la victoire nazie en juin 1940, Matthieu Amiech faisait part de ses inquiétudes à propos de « la focalisation obsessionnelle sur une vaccination improvisée, biotechnologique et aux effets radicalement incertains » face à ce qu’il décrivait comme « un coronavirus de dangerosité modérée » [14] .

En mars 2021 cela faisait plus de 5 mois que l’on comptait en moyenne 300 morts par jour du Covid-19 en France. Morts dont la proportion a toujours été beaucoup plus importante parmi les classes populaires et racisées [15]. Et dès 2020 un nombre considérable de personnes de tous âges rapportaient déjà des séquelles à long terme suite à une infection, même d’apparence « bénigne ».

La pandémie de Covid est devenue un sujet important du mouvement anti-industriel et notamment des éditions La Lenteur qui vont publier une série de mini-brochures dont Souriez, vous êtes soignés de Pierre Bourlier (12/2020), Où est passé la colère ? La politique prétendument sanitaire et ses conséquences de Écran Total (01/2021), et Ceci n’est pas une crise sanitaire de Matthieu Amiech lui-même (09/2021).

Dès le début de son texte Pierre Bourlier nous invite à « remettre en cause la gravité de l’épidémie ». Selon lui la pandémie de Covid-19 est « une peste imaginaire » qui sert une « offensive totalitaire ». Et « l’obligation du port du masque est le symbole de ce muselage ». Amiech quant à lui suit la même ligne tout en intensifiant le propos antivax, affirmant qu’ « il n’y a pas de rupture profonde dans l’état de santé de la population depuis mars 2020 à cause du Sars-Cov 2 » et que « les vaccins bio-technologiques achèvent de transformer notre monde en un vaste laboratoire hors-contrôle ». Cette « terreur » exercée à travers l’imposition de « vaccins génétiques » par l’« oligarchie mondiale » aurait pour but « l’informatisation "totale" du monde ».

Pas un mot ne sera consacré aux profondes inégalités d’accès nationales et internationales à un médicament préventif qui réduit drastiquement les formes graves de la maladie et diminue les risques de séquelles. La principale source « scientifique » mobilisée par ces textes est Laurent Mucchielli, directeur de recherche au CNRS devenu un fervent promoteur de Didier Raoult et de ses traitements dangereux, et qui en octobre 2020 a co-fondé le principal réseau de désinformation médicale français Réinfocovid. Lors de la parution du texte d’Amiech, en septembre 2021, l’implantation de Réinfocovid au sein de l’extrême-droite radicale et antisémite est amplement établie et documentée.

Enfin dans son texte Amiech qualifie les prises de position antifascistes comme celle de Sud Education de « sinistre » et d’« anti-populaire ». Le seul clivage politique qui importe est avec ou contre la « technocratie ». Ainsi, selon Amiech « le souci de défendre les plus fragiles face à l’épidémie dissimule mal [...] une approbation des transformations proposées par la technocratie, seringue et smartphone à la main. » Et tout comme dans son interview avec Mediapart, Matthieu Amiech y fait la promotion du groupe raciste, transphobe et antiféministe Pièces et Main d’Oeuvre.

Sans surprise Laurent Mucchielli, co-fondateur de Réinfocovid donc, fit une promotion enthousiaste sur les réseaux sociaux de l’ouvrage de Matthieu Amiech, L’industrie du complotisme.

PNG - 214.1 ko

Écran Total et la revue l’Inventaire

Le groupe Écran Total annonce la couleur dès la première page de sa brochure, se vantant de ne pas respecter collectivement les pratiques de réduction des risques. Plus loin iels déclarent : « Nous appelons donc à désobéir au protocole prétendument sanitaire ; ce que nous faisons chacun à notre manière dans notre groupe. Cela signifie prendre le risque de tomber malade nous-mêmes, et que d’autres tombent malades, y compris les plus fragiles. »

Mais les éditions La Lenteur ont également publié une autre brochure, que Matthieu Amiech présenta en octobre 2022 à la fête des Faucheurs Volontaires : Basculement de Paul Kingsnorth, dont le titre original est The Vaccine Moment. Kingsnorth y déploie sa version de ce qu’il nomme « l’apartheid vaccinal », affirmant que « tout le scénario de la pandémie a été répété dans un wargame moins d’un an avant que cela n’arrive » et que « la pandémie de covid s’est avérée être l’expérience contrôlée parfaite pour le déploiement de la prochaine étape de l’évolution de la Machine ».

Matthieu Amiech présente Paul Kingsnorth comme un « écologiste anglais » oubliant de dire que Kingsnorth est un chrétien orthodoxe prosélyte qui dès 2008 se définissait lui-même comme « nationaliste » [16], montrant ensuite un véritable enthousiasme pour le Brexit et la victoire de Donald Trump [17]. Il a depuis pris des positions ouvertement antiféministes et anti-trans, et collabore régulièrement avec des média d’extrême-droite.

Les brochures d’Écran Total ont bénéficié d’une diffusion par l’intermédiaire de la revue L’Inventaire. La revue L’Inventaire, éditée par La Lenteur, est la principale revue du mouvement anti-industriel. Créée en 2014 et comptant aujourd’hui 12 numéros. On peut lire dans ses éditoriaux que « l’islamisme est un problème majeur » (n5/2017), ou qu’« on ne peut qu’éprouver gratitude et respect pour la laborieuse accumulation d’éléments permettant de reconstituer notre arrière-monde » par Pièces et Main d’Oeuvre, mais aussi qu’« il est important de pouvoir souligner partout que la dénonciation du “complotisme” sert d’abord à décourager la réflexion et la recherche d’information » (n11/2021).

À l’automne 2022, L’Inventaire livre dans son n°12 plusieurs « Recensions autour du Covid ». Raphaël Deschamps, membre du comité de rédaction de la revue, commence en nous invitant à lire les essais pandémiques de Giorgio Agamben (qui après avoir dénoncé « l’invention d’une épidémie » a comparé les non-vacciné·es aux « juifs sous le fascisme »), celui du chroniqueur du FigaroVox Matthieu Slama, ou L’idolâtrie de la vie du fasciste Olivier Rey.

Puis il dédie sa recension à tresser les louanges d’Alexandra Laignel-Lavastine et de son essai Le Covid-19 et le Culte de la vie par-dessus tout. Raphaël Deschamps oublie lui aussi de situer le propos de Laignel-Lavastine, raciste militante qui depuis des années multiplie les tribunes dans Valeurs Actuelles et le FigaroVox contre le « fascisme islamique » et la « sphère islamo-gauchiste » [18]. Le magazine libertarien-conservateur Atlantico, a publié des extraits de ce pamphlet contre le « sanitairement correct », promouvant « un essai puissant sans masque ni œillères », quand le Figaro se contente du qualificatif « brillant » [19]. Deschamps termine son texte en nous invitant, avec Laignel-Lavastine, à retrouver « le souci de l’âme » que « le monde de la technique s’est employé à marginaliser ».

Ces recensions se concluent sur un éloge dithyrambique s’étalant sur 6 pages que Raphaël Deschamps consacre à La Doxa du Covid, le recueil de Laurent Mucchielli. Dans ce recueil en deux tomes, Mucchielli réunit tout ce que la France compte de fans de Didier Raoult et d’habitué·es du blog trumpiste FranceSoir, ainsi que des auteur·ices de la maison d’édition radicalement climatonégationniste et identitaire, L’Artilleur [20]. Raphaël Deschamps quant à lui loue le « courage » de « Mucchielli et ses comparses » qui, en « scientifiques », ont « esquissé les contours d’un rapport moins frelaté au réel et à la vérité ».

Le numéro 13, annoncé pour septembre 2023, comprendra une note de lecture du best-seller anti-trans Dommages irréversibles d’Abigail Shrier et une « clinique » du film Petite fille par la psychanalyste Bénédicte Vidaillet.

Ce numéro s’ouvrira avec un article sur l’« écofascisme », signé par Paul Kingsnorth.

PNG - 284.8 ko
Lire la suite de l’article sur iaata.info.

Notes

[1Commentaires sur l’ouvrage collectif "Radicalité, 20 penseurs vraiment critiques", Max Vincent, mars 2014 (Lien en Bibliographie)

[3La notion de « mouvement anti-industriel » est employée par Miguel Amoros et Renaud Garcia (in Le Désert de la critique) quand Patrick Marcolini parle lui de « mouvance anti-industrielle » : « la mouvance qu’on nomme – en fait, qui se nomme elle-même – "anti-industrielle " » sniadecki.wordpress.com/2023/06/14/marcolini-ancre/

[4Fascism Rebranded : Exposing the Great Reset, juillet 2021, Winter Oak ; Who’s behind the fake-left vaccine gang ?, octobre 2021, Winter Oak ; Klaus Schwab and his great fascist reset, octobre 2020, Winter Oak

[5Voir notamment Klaus Schwab and his great fascist reset, octobre 2020, Winter Oak ; Controlling the left : the impact edgenda, février 2021, Winter Oak ; The Great Reset Phase 2 : War, mars 2022, Winter Oak ; Who’s behind the fake-left vaccine gang ?, octobre 2021, Winter Oak.

[6Voir Canada : the “anarchists” who hate freedom uprisings, février 2022, Winter Oak ; Resistance : rupture and rebirth, février 2022, Winter Oak ; France rises up against the new fascism, juillet 2021, Winter Oak ; Liberté ! Résistance ! A photo-report from France, juillet 2021, Winter Oak

[7La Rose Blanche : de l’extrême-droite à l’agonie populaire, Ricardo Parreira, juillet 2021, La Mule du Pape. ; La Rose Blanche, la décadence d’un réseau Qanon, Ricardo Parreira, janvier 2022, La Mule du Pape ; Qui sont les animateurs de Reinfocovid ?, juin 2021, La Horde

[8Our insurrection will be impure !, Paul Cudenec, février 2022, Winter Oak

[10Dialogo tra Resistenze al nanomondo e Paul Cudenec, juillet 2022, L’Urlo de la Terra. ; Version anglaise : Resisting techno-tyranny : a dialogue, décembre 2022, Winter Oak

[12Site Sniadecki : ‘Matthieu Amiech, L’Industrie du complotisme’, juillet 2023

[13Contre l’islamisme, ni “Causeur” ni “Crieur”, Matthieu Amiech, octobre 2016, Le Monde.

[15Morts du Covid-19 : la pauvreté, une comorbidité sous-estimée, Antoine Beau, avril 2021, HuffingtonPost ; Covid-19 : excès de mortalité parmi les immigrés, Myriam Khla, Walid Ghosn, Michel Guillo, Stéphanie Vandentorren, juin 2023, Plein droit

[16So, is it all right to be an English nationalist ?, Paul Kingsnorth, avril 2008, The New Statesman

[17Les mensonges de la terre, Contre l’écologie völkisch de Paul Kingsnorth, Collectif Out of the Woods, mars 2017 (Lien en Bibliographie)

[18Le déni idéologique du réel sera le plus difficile à abattre, Alexandra Laignel-Lavastine, décembre 2015, Valeurs Actuelles ; Face à l’islamisme, certains intellectuels « progressistes » sont dangereux, Alexandra Laignel-Lavastine, juin 2015, FigaroVox

[19"La Déraison sanitaire" d’Alexandra Laignel-Lavastine : un essai puissant sans masque ni oeillères, décembre 2020, Atlantico ; Confinement : « Nos héritiers nous reprocheront notre irresponsabilité », Alexandre Devecchio, novembre 2020, Le Figaro