Pourtant, ce matin, et hier soir, comme tous les autres derniers jours, nous nous sentons profondément relié-e-s, quoi qu’il advienne, et serein-e-s, dans l’attente de la décision. Nous imaginons que le pire est toujours probable, et nous nous tenons prêt-e-s, à Bure comme ailleurs.
Parce que nous savons que cette lutte, qui dure depuis près de 50 ans, nous a marqué pour la vie et nous a transformé.
Parce que nous sentons que les communautés de combat et de vie qui s’y sont entrelacé-e-s sont plus fortes et vibrantes que jamais, qu’elles ont essaimé partout dans le pays et au-delà.
Parce que depuis des années il ne s’agit plus seulement de la lutte contre un aéroport régional mais de la défense acharnée, inventive, audacieuse, de ce que nous avons construit sur ces terres libérées depuis près de 10 ans – en y vivant en quotidien, en y passant de temps en temps, en s’inspirant de la force et la joie qu’on y a trouvé pour lutter là où l’on est.
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