Aggravation de la précarité – Macron se déchaîne

Depuis de trop nombreuses années, la législation renforce la pauvreté, la précarité. Toutes les associations d’aide au démuni-es sont dans le rouge, il faut trier parmi les pauvres.

Notre collectif revendicatif maintien sa volonté d’aider celles et ceux qui sont dans le besoin. La brocante est à prix libre, ce qui permet aux familles démunies de se procurer des livres, des jouets pour les enfants, des ustensiles de cuisine pour s’équiper. Cela fonctionne plutôt bien.
Cette brocante a réussi à équiper d’un minimum beaucoup de personnes précaires, socialement fragiles, sans papiers, étudiant-es.

« Le seuil de pauvreté monétaire fixé à 60 % du niveau de vie médian s’établit à 1 158 euros par mois en 2021. Il correspond à un revenu disponible mensuel de 1 158 euros pour une personne seule, 1 737 euros pour un couple, auxquels il faut ajouter 347 euros pour chaque enfant de moins de 14 ans et 579 euros pour les plus âgés. En 2021, 9,1 millions de personnes résidant en logement ordinaire vivent en dessous de ce seuil et le taux de pauvreté monétaire, c’est-à-dire la part de personnes pauvres dans la population, est de 14,5 % en France métropolitaine. La moitié des personnes en situation de pauvreté ont un niveau de vie inférieur à 924 euros par mois. Ce niveau est ainsi inférieur de 20,2 % au seuil de pauvreté, écart nommé intensité de la pauvreté, et retrouve ainsi un niveau proche de la moyenne de la décennie 2010. »
(Source : Insee.fr)

Le nombre de personnes sans domicile en France a plus que doublé en dix ans, selon la Fondation Abbé-Pierre (FAP), qui évalue leur nombre à environ 330 000 dans son rapport annuel présenté mercredi 1er février.
Sans abri, en hébergement d’urgence ou en centre pour demandeurs d’asile, les personnes sans domicile ont vu leur nombre augmenter de près de 130 % depuis 2012 (Source : La Croix 02/2023).

Les dernières mesures issue de la Loi de Financement de la Sécurité Sociale (LFSS), les créations nauséabondes de la énième loi immigration vont précipiter des milliers de personne dans une misère sordide.

Un moment solidaire et revendicatif

Ces brocantes sont aussi un moment de rencontre entre des militant-es de nos différents syndicats et des personnes fragilisées. C’est un temps précieux pour bâtir des solidarités, des réseaux, pour être créatif, inventif.
Refaire le monde autour d’un café, d’une bière, aider à créer un syndicat, renseigner sur une permanence juridique, prendre rendez vous pour rédiger un tract, établir un lien avec une association amie (LDH, RESF, DAL, etc.).
Collecter, redistribuer pour résister et pour lutter, mais aussi créer un lieu convivial sans protocole, un rendez-vous militant ouvert, tout cela anime un collectif déterminé qui a envie de mettre des petits plaisirs au services des luttes.
Le collectif revendicatif de l’Union Locale de Nancy est une respiration, on les rencontre souvent, lors des manifs contre la retraite à 64 ans, ils ravitaillaient les manifestant-es, ils et elles animent aussi le 1er Mai. Mais c’est surtout un espace de militantisme, où rien n’est oublié, réparer au quotidien, mais aussi donner de l’espoir et du souffle pour l’avenir.

Avant d’aller soutenir la Palestine (samedi 14 h), ou après, passez nous voir au 17 rue Drouin. C’est ouvert de midi à 16 h.

UL CGT de Nancy