Arnaud Robinet, maire de Reims, se rapprocherait-il de l’extrême droite ? - Partie 1

Reims (51) |

Analyse en trois parties de la rhétorique et de la politique d’Arnaud Robinet, maire de Reims depuis bientôt 10 ans. Dans cette première partie, nous nous intéressons aux politiques de déploiement de la vidéosurveillance à Reims et d’allocation de moyens supplémentaires à la police.

Arnaud Robinet, membre d’Horizons, président de la Fédération Hospitalière de France et ancien député Les Républicains, est maire de Reims depuis 2014 et président du Grand Reims depuis 2024. Aujourd’hui à mi-chemin de son second mandat, l’élu issu de la droite traditionnelle semble aujourd’hui pourtant se rapprocher dans son discours comme dans ses actes des prises de position et de l’agenda d’une extrême droite qu’il affirme rejeter et combattre. Fervent défenseur de la vidéosurveillance, il mène depuis 2014 une politique principalement axée autour du renforcement de la sécurité et des moyens de la police. Partisan du « retour de l’autorité », il se prononce régulièrement en faveur de mesures de répression et d’encadrement des adolescent.es, des délinquants.es et de leurs familles, tout en plaidant en faveur de la « fin de l’assistanat ». Son utilisation régulière d’éléments de langages longtemps exclusifs à l’extrême droite, l’absence de prise de position et d’intervention lors de plusieurs affaires témoignant de l’implantation progressive de groupuscules violents dans sa ville, et son engagement assumé en faveur de politiques d’extrême droite posent également question. Qu’en est-il vraiment ? Dans cette série d’articles, nous revenons sur les discours et les politiques d’Arnaud Robinet au cours de ses deux mandats de maire de Reims.

Partie 1 : Deux mandats, une priorité : la sécurité

Le 17 octobre, suite à l’assassinat du professeur Dominique Bernard à Arras, Arnaud Robinet publie une tribune dans le Journal du Dimanche. Dans un discours au ton résolument guerrier, il y appelle notamment à « faire des maires les fantassins de la République contre l’islamisme », affirme qu’il est « minuit moins une pour la civilisation judéo-chrétienne », et réclame notamment le développement massif de la vidéosurveillance ainsi que l’octroi de moyens supplémentaires à la police municipale pour lutter contre le terrorisme. Si l’on peut de prime abord penser qu’il s’agit là du pamphlet d’un élu RN au vu du bellicisme des termes employés, ces deux principales revendications reflètent pourtant bien le programme municipal du maire, car elles y occupent une place prioritaire : en effet, depuis le début de son premier mandat en 2014, Arnaud Robinet a fait de la sécurité la principale thématique de son mandat. Après le départ de Xavier Albertini ayant rejoint les députés LR en 2022, c’est d’ailleurs lui qui reprend directement la délégation de la sécurité de la ville de Reims.

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Dans sa tribune du 17 octobre, Arnaud Robinet appelle à renforcer les droits de la police et la vidéosurveillance, les deux piliers de sa politique de sécurité locale.

Souriez, vous êtes filmé.es

En janvier 2023, le média Streetpress publie une enquête révélant une discrète collaboration entre Thalès, industrie française et l’un des leaders mondiaux dans le secteur de la cybersécurité de la défense, et la municipalité de Reims, dont l’opposition et les citoyens n’avaient à l’époque pas été informés. Une expérimentation de son produit Savari, une solution algorithmique permettant de détecter automatiquement la formation d’attroupements ou d’intrusions, d’identifier des armes ou des véhicules ou encore de surveiller le trafic routier et les stationnements, aurait été initiée en 2021 en profitant du flou juridique autour de la législation sur la vidéosurveillance algorithmique pour une durée d’un an. Elle n’aurait en réalité duré que quelques semaines avant l’arrêt du projet par Thalès. S’il reconnaît l’existence de ce dispositif, le maire dément dans un communiqué publié le 30 janvier [1] toute exploitation à des fins de « vidéoprotection » (l’intitulé juridique de la vidéosurveillance dans les lieux publics, mais en réalité un terme de novlangue employé pour en minimiser la nature intrusive), visant selon lui uniquement à « faciliter la relecture des vidéos dans le cadre très strict des réquisitions judiciaires », c’est-à-dire à simplifier et accélérer les enquêtes par une analyse automatisée des enregistrements vidéo. Il affirme pourtant continuer à rechercher une solution similaire et adaptée à l’important nombre de caméras qui profitera aux forces de l’ordre, réitérant sa volonté de faire de Reims une ville sous haute surveillance intelligente.

Depuis 2010, Arnaud Robinet témoigne régulièrement de son enthousiasme pour le déploiement d’un nombre important de caméras de vidéosurveillance, dont il est depuis longtemps convaincu de l’efficacité.

En effet, la plus grande fierté d’Arnaud Robinet n’est autre que le déploiement d’un parc de 300 caméras de vidéosurveillance (contre 36 en 2014, soit une multiplication par huit en 9 ans [2]) à travers toute la ville, géré par un Centre Urbain de Surveillance (CSU) [3], et auquel viennent s’ajouter les caméras du réseau de transports Citura. À son élection en 2014, il considérait en effet Reims comme en retard par rapport aux autres grandes villes de France, et a œuvré en conséquence depuis son élection à l’installation de dispositifs de vidéosurveillance à travers toute la ville. La vidéosurveillance est aujourd’hui devenue un équipement urbain incontournable, et si elle n’est plus une mesure caractéristique de la droite et l’extrême droite comme elle l’a longtemps été, celles-ci ont été les premières à la présenter comme l’outil idéal pour lutter contre l’insécurité, l’une des priorités de leurs agendas politiques, la décrivant comme une solution à l’incontestable efficacité. Elles soutiennent par ailleurs vivement le développement des technologies de vidéosurveillance algorithmique [4], dont l’expérimentation est prévue pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 et qui fait l’objet de vives critiques en raison des atteintes aux libertés qu’elles posent. La tendance est désormais bien établie : on assiste aujourd’hui au déploiement de parcs de caméras toujours plus importants dans toutes les communes de France, des grandes métropoles aux villages même modestes. La lutte contre l’insécurité, le crime et le terrorisme, qui constitue un élément central du discours de la droite et l’extrême droite et dont les médias se font systématiquement l’écho, a contribué à faire apparaître la vidéosurveillance comme une véritable nécessité et un investissement avantageux aux yeux des citoyens français. Toutefois, son efficacité réelle est-elle à la hauteur de ses promesses ?

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Depuis son élection en 2014, le maire a à cœur de développer toujours davantage le parc de caméras rémois.

En effet, si la Ville de Reims est prompte à communiquer certains chiffres, ce n’est cependant pas le cas du nombre précis des affaires dans lesquelles les extraits de vidéosurveillance auraient joué un rôle déterminant. Les études scientifiques et les analyses de l’efficacité de ce genre de dispositifs, encore rares, ne relèvent en effet aucune efficacité dissuasive concrète de la vidéosurveillance sur la voie publique ni d’amélioration significative du taux d’élucidation des affaires. En moyenne, les extraits vidéo des caméras de surveillance joueraient un rôle décisif dans l’élucidation de seulement 1 à 3 % [5] [6] des affaires : au vu des moyens engagés, humains comme financiers, cette solution apparaît donc exagérément coûteuse et inefficace. S’il n’existe également pas ou peu d’études fournies récentes sur l’efficacité réelle de la vidéosurveillance, une récente enquête commanditée par l’École des officiers de la gendarmerie auprès du chercheur Guillaume Gormand démontre au contraire qu’à Grenoble, elle n’aurait servi à élucider que 1,13 % des enquêtes (soit 22 affaires sur 1939 entre 2017 et 2020) ! En l’absence de résultats concrets de l’efficacité de la vidéosurveillance rémoise, il convient de s’interroger sur la pertinence des sommes considérables et des moyens qui y sont investis depuis près de 10 ans. À Reims, si Arnaud Robinet avance avec fierté un chiffre de 1600 réquisitions d’images en 2022 (soit 5 par jour) dans son communiqué de réponse à Streetpress, il est impossible de savoir combien d’entre elles ont joué un rôle déterminant dans l’élucidation des affaires. Au cours du conseil municipal du 20 mars 2023 [7], c’est d’ailleurs une hausse de la délinquance qui est évoquée : 8 % de plus qu’en 2021 [8], venant contredire la prétendue efficacité dissuasive de la vidéosurveillance à travers la ville. La vidéosurveillance ne s’attaque également qu’à la délinquance de rue, et ne peut servir à lutter efficacement contre les violences conjugales et intrafamiliales, les délits impulsifs (agressions, rixes, harcèlement de rue), ou encore le terrorisme. Si elle sert aujourd’hui à Reims à effectuer de la vidéoverbalisation – ce dont la municipalité ne se vante pas ostensiblement et dont les résultats semblent faire l’objet d’une communication plus réduite, la législation, elle, évolue : après l’approbation en juin 2023 de l’Assemblée nationale de l’expérimentation de la vidéosurveillance algorithmique, portée par la majorité et notamment soutenue par le RN et l’ensemble de la droite, l’utilisation future des caméras laisse planer de réelles menaces et inquiétudes sur le respect de la vie privée des populations. Comment donc garantir que la surveillance biométrique ne soit dans le futur pas utilisée de façon systématique par les caméras rémoises, dans l’hypothèse où cette expérimentation verrait son utilisation entérinée puis dévoyée ?

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Si la Ville de Reims communiquait pendant un temps les chiffres de la police municipale rémoise, il est impossible de savoir si la vidéosurveillance y a joué un rôle déterminant.

Si le recours à la vidéosurveillance a aujourd’hui dépassé le clivage gauche-droite, sa systématisation s’inscrit dans la perpétuation de politiques autoritaires de répression, de restriction des libertés et des mouvements, et ne contribue souvent qu’à déplacer les problèmes sans s’attaquer à leurs causes profondes ni les résoudre, tout en réquisitionnant des moyens financiers et humains considérables pour une efficacité plus que douteuse. Cédant à un climat anxiogène ambiant, Arnaud Robinet continue à entreprendre par simple conviction idéologique une politique populiste, peu efficace, intrusive et coûteuse, et dont l’absence totale d’étude sur son efficience au niveau local ne peut défendre les prétendus avantages qu’elle apporterait à la population rémoise.

Police de proximité, ou police de contact ?

Dans son bilan de mi-mandat, la Ville de Reims vante les mesures prises pour lutter contre les insécurités et les incivilités. La municipalité a entre autres mis à disposition des citoyens deux applications, Stop Rodéo [9] et Reims Signalement [10], afin d’encourager les habitants à rapporter eux-mêmes et en quelques instants les incivilités, les pannes de mobilier urbain, ou encore la présence de déchets et d’encombrants. C’est également avec fierté que la ville met en avant dans son bilan de mi-mandat les 1500 heures de travaux généraux réalisées, les 20 000 € d’amendes infligées aux contrevenants à la salubrité publique, ou encore le nombre d’appels traités et de bandes vidéo réquisitionnées par la police. Deux autres mesures phares interpellent : le doublement des effectifs de la police municipale (131 agents en 2023 contre 60 en 2014), qu’Arnaud Robinet souhaite porter à 200, et leur équipement en armes létales [11].

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La Ville de Reims a fièrement fièrement communiqué les chiffres clefs de sa politique de sécurité dans son bilan de mi-mandat.

Cette mesure votée en septembre 2016 n’était alors pas sans rappeler celle prise en 2015 par Robert Ménard, le maire d’extrême droite de Béziers qui s’en était alors vanté à travers une campagne de publicité qui avait fait scandale. Déjà à l’époque, cette résolution avait soulevé des critiques au niveau local, comme l’avait alors évoqué le média Reims Médias Libres. Les policiers municipaux, agents de proximité, doivent-ils nécessairement être armés ? C’est en tout cas ce que pensait à l’époque Arnaud Robinet, mais aussi de nombreux autres maires, qui ont alors justifié cette décision suite aux attaques terroristes meurtrières menées en 2013 et en 2015 sur le territoire français, et notamment suite à la mort de Clarissa Jean-Philippe, policière municipale assassinée par Amédy Coulibaly, l’auteur de l’attentat de l’Hyper Cacher. Suite au caractère inédit et particulièrement violent de ces attentats, qui ont marqué les esprits et impacté de façon déterminante l’évolution du sentiment d’insécurité ces dernières années, l’armement des policiers municipaux s’est largement répandu (58 % des 24 221 agents municipaux en 2021 [12]) dans les municipalités de tous les bords politiques, au point d’être aujourd’hui devenu une revendication récurrente des syndicats de police. Toutefois, toutes les communes ne se sont pas encore résolues à adopter cette mesure. En effet, de nombreux maires principalement de gauche [13] considèrent que les missions de la police municipale ne disposent pas leurs agents à avoir recours à une arme de poing, ceux-ci étant censés incarner une police dite « de proximité », préventive et dissuasive, dont la mission première est d’assurer la tranquillité publique en se montrant au contact et à l’écoute des riverains, privilégiant le dialogue à la répression et qui ne doit notamment pas intervenir sur des situations auxquelles elle n’est pas formée.

Il convient alors de se demander si la décision d’armer la police municipale rémoise constituait une mesure pertinente au vu des exigences sur le terrain et si elle répondait à des besoins bien définis, ou s’il s’agissait d’une mesure dont la portée initiale était avant tout politique et symbolique. Après plusieurs années de mouvements sociaux marqués par des débordements et violences policières et une répression d’une violence inédite, jusqu’à même être condamnée par l’ONU, Amnesty International et le Conseil de l’Europe, comment restaurer la confiance envers une police qui se revendique proche des citoyens, lorsque celle-ci arbore systématiquement des armes de poing ? Comment s’assurer que les personnes qui les portent sauront témoigner du sang-froid nécessaire à leur bon usage, alors que leur formation est encore plus réduite que celle de leurs collègues de la police nationale ou des militaires de l’armée ? La police municipale n’étant pas destinée à remplir les mêmes missions que la police nationale, il eut été de bon aloi que la municipalité dresse d’abord un état des lieux territorial factuel quant aux risques qu’y représentaient le terrorisme, le crime organisé et la délinquance avant d’armer sa police par simple conviction, et qui à l’instar de la vidéosurveillance, contribue davantage à réduire le sentiment d’insécurité qu’à réellement la faire baisser ou à en résoudre les causes.

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Le maire pose aux côtés de la police et de l’armée.

En plus d’armer sa police municipale, Arnaud Robinet souhaite lui accorder de nouveaux moyens d’action. Quelques jours après la parution de son communiqué du 17 octobre 2023 dans le JDD, Arnaud Robinet réaffirme le 26 octobre à travers une série de tweets son soutien au plan anti-émeutes d’Élisabeth Borne dévoilé le même jour : des recommandations de mesures répressives pour répondre aux violences urbaines de l’été 2023, et qui s’inscrivent dans la continuité des politiques autoritaires menées depuis les six dernières années. Là encore, il exprime sa volonté de voir les moyens de la police municipale élargis pour « augmenter leurs moyens d’action ». Cette rhétorique fait écho aux programmes de LR, du RN et de Reconquête !, qui voient en une police nombreuse, puissante et suréquipée une force capable de résoudre les problèmes d’insécurité et faire régner l’ordre. Rappelons que la police française déjà est la plus armée d’Europe, disposant déjà d’un nombre considérable d’armes létales et à létalité réduite [14], et que la légitimité et la légalité des actions et des violences qu’elle commet n’est jamais remise en question, même dans les plus indéfendables des cas (mutilations, comas, voire décès), comme peuvent en témoigner les nombreuses affaires de ces seuls derniers mois [15].

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Le maire rappelle régulièrement son soutien inconditionnel aux forces de police.

À Reims, la police municipale s’est par ailleurs déjà illustrée pour avoir outrepassé l’exercice de ses fonctions en assurant une mission de maintien de l’ordre, que ses agents n’ont pas le droit d’exercer. Lors de la manifestation des Gilets jaunes du 18 mai 2019, d’une violence particulièrement inédite pour la ville, la police municipale apparaît ainsi aux côtés de la police nationale et de la BAC, équipée de protections anti-émeutes et armée de LBD dont elle n’était alors pas en dotation, comme l’a relevé le journaliste David Dufresne [16], donnant lieu à une enquête du service CheckNews de Libération. Arnaud Robinet, s’il l’a réfuté par la suite, avait reconnu à l’époque dans une publication Facebook [17] que la police municipale était bien intervenue pour maintenir l’ordre. Le préfet de l’époque, Denis Conus, avait déclaré que « les policiers municipaux (s’étant) retrouvés en situation de danger, ils se sont donc rapprochés de la police nationale » pour se protéger de jets de projectiles, « sans pour autant participer à l’évacuation des manifestants ». Les images des agents armés et équipés aux côtés de leurs collègues braquant LBD et tirant des gaz lacrymogènes sur les manifestant.es afin de les disperser et les repousser viennent pourtant contredire ce récit [18].

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La police municipale aux côtés de la police nationale le 18 mai 2019.
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Le maire avait reconnu la présence de la police municipale et salué son rôle dans le maintien de l’ordre.

Si l’engagement d’Arnaud Robinet en faveur des forces de police est sincère, s’assurer le soutien des forces de la police locale lui permet également de mettre plus facilement en œuvre sa politique de sécurité tout en y encourageant une adhésion forte. En favorisant l’autonomisation d’une police déjà critiquée par de nombreuses instances nationales comme internationales pour sa permissivité et ses abus, il prend le risque de voir les dérives se multiplier et se diversifier, et contribue à nourrir une méfiance toujours plus grande envers l’institution et ses représentant.es.

Bien que les thématiques de déploiement de la vidéosurveillance et de l’élargissement des capacités et de l’armement des policiers ne sont aujourd’hui plus exclusives à la droite et l’extrême droite, elles s’inscrivent toutefois dans une optique de surenchère sécuritaire et répressive, contribuant directement à renforcer des phénomènes observés et documentés en France depuis plusieurs années : répression systématique des formes d’oppositions pacifiques, usage excessif de la force, restrictions et violations des droits humains, etc. En faisant le choix de recourir à la surveillance systématique et la répression, Arnaud Robinet encourage la fuite en avant vers un État policier de plus en plus autoritaire et tout-puissant.

Écrit par Reims Autodéfense Populaire


Notes