Action-réaction « NON » suite à l’autorisation de redémarrer le chantier du contournement de Châtenois

Sélestat (67) |

La justice administrative a autorisé le redémarrage des travaux du contournement de Châtenois (Bas-Rhin) près d’un an après que le TA de Strasbourg ait annulé les autorisations pour vice de forme et des oublis sur les impacts environnementaux du projet.
Or, derrière les enjeux liés à l’artificialisation des sols, il existe d’autres aspects que des tags sont venus mettre en perspective.

Contournement de Chatenois : retour sur les événements de 2023 :

Le tribunal administratif de Strasbourg a annulé, par un jugement du vendredi 12 mai 2023, l’autorisation environnementale permettant la poursuite des travaux sur le contournement de Châtenois. Le chantier, qui en était à sa phase finale, a été arrêté. Jugée inadmissible par la Collectivité européenne d’Alsace, celle-ci a fait appel, sans pour autant le débloquer.
Plusieurs mois se sont déroulés durant lesquels une médiation a été proposée par la cour d’appel administrative de Nancy. Tout d’abord refusé par l’association à l’origine des recours, un accord a finalement été trouvé à l’automne 2023 entre les deux parties.

Février 2024 : la justice acte la reprise !

En février 2024, la justice administrative a pris acte de l’accord trouvé et a donné son feu vert pour le redémarrage des travaux.

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S’il y en a qui se sont réjouis de cette décision,
des militant·es ont jugé qu’il était nécessaire de rappeler certaines vérités :

Durant le premier week-end de mars, des militant·es ont pris à contre-pied les défenseurs/seues du projet. Alors que les travaux ont repris, ils/elles ont jugé qu’il nécessaire de rappeler certaines vérités :

  • « Accidents = 3300 morts »
  • « Pollution = 40 000 morts »

Pour ces militant·es, il est temps de mettre un terme à l’idée par défaut du tout-automobile dans le choix des élu·es. Pour eux/elles, le désenclavement d’un territoire ne doit plus se faire automatiquement par la construction d’une nouvelle route. Les décideurs politiques doivent soutenir davantage les alternatives à la voiture dans les déplacements domicile-travail comme le train par exemple. Ils/elles doivent trouver les leviers pour inciter un report modal plus pratico-pratique pour les usagers. C’est en agissant sur la réduction du trafic routier que l’on règle la saturation des axes mis en cause.