Nous étions une petite centaine rassemblée une nouvelle fois devant la préfecture, Place Stanislas à Nancy, pour exprimer notre solidarité avec la lutte contre l’enfouissement des déchets radioactifs à Bure, notamment contre les violences policières et judiciaires qui se multiplient à l’encontre de celles et ceux parmi nos camarades les plus engagé∙e∙s dans ce combat.
Au même moment, à l’Hôtel de Ville, donc à deux pas du rassemblement, s’ouvrait un débat sur le recyclage du plastique en présence de Brune Poirson, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique.
Il n’en fallait pas plus pour que les flics soient presque aussi nombreux que les manifestant∙e∙s avec déploiement de CRS, affichage de la BAC et alignement de fourgons. Dans leur entrain, ils ont été jusqu’à signifier à un camarade qui portait un mégaphone qu’il se ferait arrêter s’il l’utilisait !
Comme cela a été exprimé au cours du rassemblement, et bien entendu dans le mégaphone, l’Etat se croit tout permis y compris d’enfreindre ses propres lois. On l’a vu avec la confiscation du matériel de l’avocat des militant∙e∙s de Bure, finalement restitué par décision de justice. On l’avait vu aussi avec le début des travaux non autorisés dans le bois Lejuc. On le voit aujourd’hui quand les représentants de l’Etat décrètent qu’on ne peut pas se rassembler pour exprimer nos idées.
De notre côté, il y a un combat qui continue et qui est légitime contre ce projet mortifère porté par les représentants de l’Etat.
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