Malgré la déforestation, il reste des sapins.

Nancy (54) |

C’est la rentrée DES LUTTES des classes ! Nous ne voulons pas laisser la logique élitiste et sélective s’imposer à la fac de Lettres !
Mercredi 16 septembre, les étudiant-es en lutte étaient à coté de l’amphi Déléage, autour d’une bonne crêpe pour discuter et refaire le monde.

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GENÈSE
Suite aux mouvements contre la loi ORE et PARCOURSUP, les étudiant-es en lutte ont eu la volonté de ne pas simplement lutter contre les réformes.
Aujourd’hui, la fac est une machine qui nous conditionne plus qu’elle ne nous émancipe, et c’est pour répondre à nos besoins d’émancipation que nous nous sommes organisé-es.
Nous avons proposé des ateliers, des cours populaires, des conférences, des concerts, des bouffes à prix libre…
C’est ça l’Université Populaire du Sapin.

PROTHÈSE
Le fait que des étudiant-es questionnent et se réapproprient les moyens d’accéder au savoir critique a mené à la répression du mouvement social.
Les archives d’une association militant pour le décloisonnement carcéral, le GENEPI, ont été jetées à la déchetterie.
Les flics, appelés par le président de l’université, ont réprimé les étudiant-es, comme à leur habitude, dans la violence.
Résultat : 8 garde-à-vue, 7 procès, des bleus, des pleurs et de la Rage. Un local associatif logeant trois associations non liées au blocage a été entièrement vidé.
Il est inacceptable que la liberté d’association ait été bafouée et que le campus de lettres ne mette toujours pas à disposition un lieu où les étudiant-es pourraient se rencontrer et organiser les activités de leur choix.

MAYONNAISE
Remonté-es à bloc, battu-es comme des blancs en neige, les étudiant-es n’entendent pas être décoré-es à n’importe quelle sauce.
Le souhait d’impulser des initiatives constructives a toujours été au cœur du combat que les étudiant-es mobilisé-es ont mené.
Aujourd’hui, nous ne voulons pas laisser la logique élitiste et sélective s’imposer à la fac de lettes.
C’est pourquoi nous espérons que toutes celles et ceux qui le souhaitent puissent proposer des ateliers, des projections, débats, conférences qui participeraient à l’élaboration d’un esprit critique dont notre époque a terriblement besoin.
La remise en question n’est pas une option à crédits ECTS, c’est la condition même de l’acquisition de savoirs cohérents.
Viens ajouter ton grain de sel à la mayonnaise utopique !
Nos rêves ne tiennent pas dans leur pot.

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