Squatter ou sauver, il faut choisir. Comment le libéralisme infiltre les squats anarchistes



Réflexion sous forme de retour d’expérience sur l’infiltration de pratiques citoyennistes, libérales ou de contrôle social dans un squat anarchiste féministe, queer et antiraciste.

À l’origine, nous voulions écrire une brochure pour nous définir politiquement (en tant que squat anarcha-féministe, queer et antiraciste) et raconter l’histoire de notre lutte afin qu’elle contribue, comme d’autres brochures l’ont fait pour nous, à la (trans)formation de futurs collectifs. Entretemps, un conflit politique larvé a fini par faire éclater le collectif en deux groupes. Nous, le groupe restant, avons alors choisi de profiter du répit pour retrouver le but initial du squat où ses membres y partagent le temps et les moyens pour créer, se reposer, bricoler, jouer, organiser des actions, lire, réfléchir...

Pour comprendre ce qui est parti en sucette, nous avons eu besoin de mettre sur papier notre histoire. Comment n’avons-nous pas pu voir les problèmes dès le début ? Comment les a-t-on niés ? Comment avons-nous tenté de les résoudre ? Avons-nous appris de nos erreurs ? Qu’est-ce que toi, lecteurice, tu peux tirer de nos leçons ? Nous racontons ce qui nous a valu de nombreuses nuits d’insomnie, de disputes, de larmes et de nerfs tendus. Toute ressemblance avec des situations ou des personnes existantes ou ayant existé est volontaire.

Si tu souhaites échanger à propos d’expériences similaires dans des luttes voisines, écris-nous à : sauverousquatter(at]riseup(dot)net

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Le zine au format pdf :

SAUVER OU SQUATTER
(format page par page)
SAUVER OU SQUATTER
(format cahier)

Article paru sur paris-luttes.info